Résumé: Grande-Bretagne, été 1945. Démobilisé et de retour chez lui en Écosse alors que la Seconde Guerre mondiale prend fin, Nicolas McDonald, neurasthénique, ne parvient pas à effacer le souvenir de Macha Krasnov, la belle Cosaque rencontrée en Autriche dans le camp de prisonniers de la Wehrmacht où il était officier. Tout indique que la jeune femme, déportée au goulag par les Russes, n’a pas survécu… Or Macha, bien que confrontée à des conditions de détention très dures dans le camp où on l’a affectée, est toujours vivante. Elle se découvre même enceinte – très certainement de son fugace amant britannique. Au même moment, obsédé par des souvenirs qui le hantent malgré son récent mariage avec la dévouée Emily, soeur de son meilleur ami Edward, Nicolas prend la décision de s’envoler pour Moscou, à la recherche de Macha…
Les Cosaques d’Hitler s’appuie sur un fait historique peu connu de la Seconde Guerre mondiale : la défection au profit de l’Allemagne nazie d’une partie des troupes cosaques et russes, irréductibles ennemis de Staline et du système soviétique. Dans ce deuxième tome, Olivier Neuray et Valérie Lemaire soulignent la grande diversité des victimes du Goulag, et notamment le sort qu’on y réservait aux femmes et aux enfants.
Action, émotion et personnages accrocheurs sur fond d’Histoire contemporaine, un cocktail d’une grande efficacité.
Ce second volet tient toutes ses promesses.....Quelle belle histoire avec des personnages torturés par une indicible souffrance du corps et de l’âme et qui pourtant affronteront leur parcours avec une admirable sincérité et une force de caractère peu commune. Mascha est impériale et si belle, Nicolas si british et authentique, Ivan grand cœur et si bon père de substitution, Edward élégant, retords mais affreusement torturé par son amour impossible....Le dessin n'est à mon avis pas assez expressif mais il est de qualité et le découpage et les couleurs sont parfaits. Le petit père des peuples, un certain Joseph Staline restera le bourreau du peuple cosaque bien injustement traité et maltraité, emporté par un cours de l’histoire faite de haine et de violence. Ce diptyque sort vraiment du lot de la surproduction de BD. A lire et à conserver.