Résumé: Sommaire : "L’ange à la fenêtre d’orient" (20 p.) – "Sous le drapeau de l’argent" (20 p.) – "Concert en O mineur pour harpe et nitroglycérine" (20 p.) – "Songe d’un matin d’hiver" (20 p.) – "Burlesque entre Zuydcoote et Bray-Dunes" (20 p.) – "Côtes de nuit et roses de Picardie" (20 p.).
Succession de petites histoires se déroulant en Europe, Les Celtiques nous emmènent de l’Italie à l’Irlande. On retrouve un Corto au cœur de la grande Histoire, avec toujours une invitation au rêve et au voyage. Toutes les histoires ne se valent pas, mais cela reste très bon!
minot
Le 22/04/2014 à 19:09:05
LES CELTIQUES retrace le passage de CORTO MALTESE en Europe au début de l’année 1918. De Venise à l’Irlande en passant par Stonehenge et les tranchées de la baie de la Somme, Corto tente de déjouer les offensives allemandes au côté des Alliés en même temps qu’il cherche certains trésors pour son propre compte.
Après des histoires exotiques dans le Pacifique et dans la jungle amazonienne, le climat change radicalement puisque les aventures de Corto se déroulent ici dans la « froide » Europe, plongée dans l’horreur de la Première Guerre Mondiale. Encore une fois l’ambiance est magistrale - bien que forcément différente des précédents albums; l’atmosphère de la « der des ders » est superbement rendue et tous les éléments d’un bon CORTO MALTESE sont là : de l’action (les combats contre les Allemands), de l’ironie, du féérique et du merveilleux (les légendes celtes), des dialogues exquis et surtout des femmes envoutantes (la redoutable Venexiana Stevenson, la belle et mélancolique Banshee, la fée Morgane, la glaçante Rowena …).
« Mais pourquoi les femmes qui m’intéressent sont toujours de l’autre côté ? » s’interroge Corto. On se le demande aussi …
pulsar69
Le 02/11/2013 à 18:10:43
Voilà une des seules séries considérées par beaucoup comme un chef d'œuvre, ou je n'accroche pas. Rien à faire, je me suis forcé à lire plusieurs tomes et je m'ennuie à 100 sous de l'heure. Même le dessin ne m'attire pas plus que ça. Le problème n'est pas le noir et blanc, j'aime beaucoup Comes par exemple... Bon personne n'est parfait et cela ne vous empêche pas de lire et découvrir Corto....voilà au moins une série ou je ne ruinerai pas à chercher des EO ;)
jblanc
Le 12/11/2007 à 14:48:38
Véritable chef d’oeuvre d’humour, de mélancolie et de rêveries. “Les Celtiques” voit Corto Maltese se promener - ou plutôt stationner dans 6 lieux différents, depuis la lagune de Venise (écho de la future Fable de Venise ?) jusqu’à l’Irlande froide et sanglante, en passant par la Bretagne française, celle anglaise et les côtes flamandes.
6 histoires reliées par le personnage Corto Maltese, sa démarche nonchalante et ironique, un peu désabusée, et quelques événements dans lesquels il est tantôt arbitre, partie prenante, ou simple spectateur regardant la tête en l’air voler l’avion du Baron Rouge. 6 histoires d’une grande poésie, où Pratt fait appel aux rêves et aux références littéraires (“Songe d’un matin d’hiver” reprend évidemment Shakespeare, son Songe d’une nuit d’été et ses personnages féériques ; “Sous le drapeau de l’argent” voit un personnage américain nommé Hernestway participer à la guerre en Europe et qui, plus tard, rédigera un ouvrage titré Adieu au Bataillon : Ernest Hémingway et son Adieu aux armes), à un humour basé sur une ironie douce et mélancolique et sur un constant décalage des discours par rapports aux situations des personnages, et sur des intrigues plus inégales. De ces dernières, parlons-en : Pratt a la capacité d’intéresser le lecteur tant sur une histoire complexe d’espionnage que sur un conte de marionnettes a priori abscons et qui revient sur le premier type, que sur des histoires plus linéaires et simples.
A noter le superbe “Concert en O mineur pour harpe et nitroglycérine”, où Corto Maltese, sans exprimer quoi que ce soit, montre une faille en lui qui en fait un véritable solitaire malgré tous les amis qu’il semble avoir de par le monde.
zemartinus
Le 30/08/2007 à 21:52:42
Les Celtiques raconte le passage de Corto Maltese en Europe pendant la
Première Guerre Mondiale.
Trois chapitres m'ont particulièrement plus dans cet album : "Sous le Drapeau
de l'Argent", "Songe d'un Matin d'Hiver", et "Côtes de Nuits et Roses de
Picardie". Le premier des trois est un régal à lire pour sa légèreté et sa
drôlerie, la multiplication des personnages permettant une multitude
d'évènements simultanées. Le second brille par sa magie et son originalité,
nous portant au sein des mythes celtiques. C'est d'ailleurs un grand classique
de la série. Enfin, le dernier chapitre est une très grande réussite
scénaristique, avec une histoire qui m'a véritablement régalé.