Résumé: Partie de bluff en haute mer C'est sur un navire de croisière de luxe qu'a lieu une compétition de poker réunissant les meilleurs joueurs du monde. Attirés comme des pies voleuses par la mise phénoménale, on y retrouve aussi toute une faune de cambrioleurs chevronnés... et parmi eux : la Contessa ! Cette Arsène Lupin au joli minois dissimule un talent et une audace qui lui valent le respect de ses « collègues » et l'inimitié des compagnies dassurance Officiellement, elle est là pour profiter de la croisière ! Mais Snake et son gang, la suspectant de convoiter le même butin qu'eux, vont tenter par tous les moyens de la rallier à leur cause. Va alors commencer une autre partie de bluff, où entre arroseur et arrosé, personne ne sait plus qui tient l'arrosoir Voici la première aventure d'un nouveau personnage appelé à devenir une référence ! Glamour, sexy, globe-trotter, La Contessa marie l'efficacité du meilleur cinéma hollywoodien à la virtuosité spectaculaire de la bande dessinée. Un récit surprenant dans la lignée des grands films de casse comme Haute Voltige ou Ocean's 11, mené par deux illusionnistes hors pairs, Crisse et Herval.
Cette série sans prétention sur une élégante voleuse de haut vol est plutôt divertissante. Elle est signée par Didier Crisse qui semble être parti sur de nouveaux projets loin de la science-fiction ou de l'héroïque fantasy. Cela ne sera pas pour nous déplaire.
Le hic viendrait du concept qui est plutôt assez banal. C'est franchement trop classique dans le déroulement qui se veut proche d'un film comme Océan Eleven ou encore Braquage à l'italienne. Il n'y aura guère de surprise malgré une ambiance chic et choc.
Il reste que c'est plaisant à la lecture même si le dessin trop lisse ne révolutionnera pas le genre.
DixSept
Le 27/08/2011 à 17:57:19
Une croisière de luxe pimentée d’un tournoi de poker doté de 15 M€ en cash… voilà de quoi attiser bien des convoitises. Quant à la signora di Giovanni, est-elle ici pour jouer les mondaines de service ou, plus prosaïquement, pour affaire ?
Graphiquement parlant, il est certain que cet album est en retrait de ce qu’Herval à produit avec Tiffany. En effet, si les traits de la Contessa sont (globalement) bien maîtrisés, il en n’est pas de même pour la kyrielle de personnages de second plan. Mais gageons que ce petit monde saura prendre ses marques dans le(s) prochain(s) album(s)…
Parallèlement et c’est un surprise puisque Crisse n’en est pas à son coup d’essai, le scénario manque de réelle consistance : seul la fin de l’album ouvre des perspectives intéressantes. Une telle histoire aurait pu (sans problème) tenir sur 2 albums ce qui aurait (peut-être) permis de donner un peu plus d’épaisseur aux personnages en allant au-delà des stéréotypes et de complexifier l’intrigue au prix de quelques digressions judicieusement orchestrées.
Un premier album qui doit d’abord affirmer son style afin de trouver son public et qui aurait pu faire l’économie d’une campagne de lancement quelque peu surdimensionnée…