Résumé: On les racontait à la veillée, pendant les travaux des champs, à la fin des banquets, à la cour du roi, car que l'on soit paysan ou souverain, au Moyen Âge on aime inventer, raconter et surtout écouter des histoires.
Les troubadours et les trouvères en sont les colporteurs à travers villages et châteaux du nord au sud et de l'est à l'ouest. Ainsi se transmettait-on, de génération en génération, les contes et légendes.
On les améliorait, on les enjolivait, on les mimait, on les jouait différemment selon son public et parfois même souverains et hommes d'Eglise s'en servaient pour instaurer des croyances, tant et si bien que certaines de ces histoires ont fini par s'insinuer dans la mémoire collective et qu'il n'est pas rare d'entendre dire qu'une Dame blanche hante un croisement de routes.
Aujourd'hui les contes et légendes du Moyen Âge nous en apprennent beaucoup, aussi bien sur la vie de tous les jours de nos ancêtres que sur leurs coutumes, leurs fêtes, leurs croyances et leurs superstitions.
Et en bandes dessinées c'est un véritable émerveillement !
Je dois dire que j'ai été fort étonné dans le bon sens du terme par ces contes et légendes du Moyen-Age. J'accorde les 4 étoiles bien mérités ce qui est plutôt rare pour un conte. En même temps, il y a tout de ce qu'il faut pour remplir le cahier de charge. Ces contes assez moralisateurs peuvent nous donner de bonnes indications sur la manière d'agir dans notre vie et c'est plutôt intemporel.
Cela démarre fort avec cet homme qui sauve la vie d'un autre mais qui n'a droit à aucune reconnaissance mais à un procès. Le récit concernant le mouton qui s'habille en loup m'a bien fait rire car l'habit ne fait décidément pas le moine. J'ai également beaucoup aimé les interludes qui nous apprennent beaucoup de choses sur les coutumes au Moyen-Age.
Bref, une lecture à la fois divertissante et instructive.