Pourquoi donc cette horrible couverture, qui a du rebuter plus d'un acheteur potentiel ? Car le graphisme mérite plus qu'un survol. Certes, il y a des inégalités stylistiques dans cet album; Les encrages ne sont pas constants, les expressions sont parfois abouties, parfois un peu négligées, les extérieurs font plus penser à la métropole qu'à l'Algérie. Mais si c'est un premier oeuvre pour Leïla Leïz, chapeau !
Le scénario continue dans la veine semi-onirique due, rappelons le, à la présence (cachée) du djinn aux côtés de Moussa. Le mariage de celui-ci avec Nejma l’Algérienne nous montre un peu plus de culture arabe, et semble augurer un tournant pour cette série
vers une évocation de la vie au Maghreb. L'irruption de la Grande Guerre va brouiller les cartes !
Il est regrettable que cette série semble interrompue, car la dernière page, fort belle, nous pointait vers une suite prometteuse...