Résumé: Après la faillite de son cabinet, Valerio, un architecte, devient la curiosité de son quartier en érigeant une singulière tour de briques au motif encore plus incompréhensible. Au-delà des manifestations de compassion ou de crainte des voisins, l’édifice du vieil homme renvoie un déconcertant constat : celui de la déconstruction de nos villes, de nos sociétés, et de la dislocation de nos vies modernes. Tandis que son gendre, agent immobilier, mène d’intenses tractations pour revendre l’immeuble familial, on en vient à se demander où commence la folie quand elle se bâtit au milieu d’un austère champ de ruines. Une perspective biaisée où économie, police, mais aussi famille et lien social, semblent tous glisser le long d’un fil à plomb... Sur un fond de crise économique, l’histoire romantique et singulière de Valerio, aidé par Chiara, une bénévole du samu social lisboète, nous parle du déclassement des citoyens européens à l’heure de la dégradation de nos conditions de vie, alimentée par une mondialisation nivelant par le bas. Poétique, tragique mais combatif.
Visiblement, un architecte devient complètement fou au point de collectionner les briques de ciments suite à la crise financière au Portugal.
L'auteur voulait mettre l'accent sur les conséquences psychologiques d'une récession sur les gens ordinaires comme les architectes (qui on le sait tous) sont certainement les plus à plaindre.
J'avoue ne pas avoir eu la moindre compassion par rapport à ce récit qui n'a pas su me séduire ou me prendre aux tripes. Pour la petite histoire, le Portugal s'est bien remis depuis de la crise à force d'effort et d'austérité.