Résumé: Le romantisme en mode post-apocalyptique. Il y a bien des générations que la notion d'extérieur a été perdue pour les habitants de la Ville Lumière. Les murs ont été construits depuis tellement longtemps... Mais un espoir subsiste : le Passeur viendra et les hommes et les femmes pourront vivre ensemble dans la Cité de l'Arche. Le jeune Anathaël, quant à lui, est obsédé par une femme qu'il observe de loin, chaque jour après sa journée de travail obligatoire. Cette obsession l'empêche de progresser dans l'apprentissage des techniques d'hyperception et compromet le rôle que lui réserve son tuteur. Quant au Grand Présideur, dans l'ombre, il semble connaître le destin de chacun et continue de tenir la Ville Lumière dans la terreur, mais dans quel but ?. Pendant ce temps, sous terre, dans la Ville Tombe, les insurgés continuent vaillamment à résister. Boiscommun nous offre ici la suite d'une fable d'envergure, entre héroïsme et romantisme.
Anathaël possède t-il un avenir au-delà des murs de Ville Lumière ? Pourquoi vouloir lui faire maîtriser l’hyperception ?
Au-delà de ces questions, l’attrait de "La cité de l’Arche" se trouve avant tout dans le graphisme parfaitement maîtrisé et si particulier d’Olivier Boiscommun. Parallèlement, le scénario apparaît quelque peu décousu dans la mesure où l’essentiel semble s’effacer au profit de développements qui, certes, sont l’occasion de planches superbes mais qui n’apparaissent pas (encore) essentiels à la compréhension de l’histoire.
Toutefois, ne boudons notre plaisir à lire cet album !
BIBI37
Le 24/04/2011 à 16:36:50
Rien de neuf dans ce tome.
Le scénario se dévoile à peine mais l'ambiance très huit-clos est absolument envoutante.
les illustrations ne sont pas non plus en reste.
L'ensemble est très agréable a lire et justifie amplement la note.
8/10.