Info édition : Noté "1ère édition". Un cahier graphique de 8 pages est réservé à la première édition.
Résumé: La Bataille de France vue à travers les yeux d'un jeune pilote au sein de la fameuse escadrille de chasse « Les Diables Rouges », du début du conflit jusqu'à l'armistice du 22 juin 1940. 10 mai 1940 : fin de la « drôle de guerre » et déclenchement brutal de la Blitzkrieg sur la France. Etienne de Tournemire est un jeune lieutenant tout juste breveté qui vient d'intégrer son escadrille les « Diables Rouges ». Contre toute attente, les blindés allemands ont réussi à traverser le massif des Ardennes, réputé pourtant infranchissable. Les Panzer, soutenus par l'aviation, poursuivent leur attaque éclair et menacent de traverser la Meuse à hauteur de Sedan. C'est la bataille décisive. Si les Allemands remportent Sedan, il remportent la France ! Etienne de Tournemire et ses camarades se retrouvent au cœur du combat. Aux commandes de leur chasseur Curtiss surclassés en performance et en nombre par les appareils ennemis, ils vont tenter d'inverser le cours du destin. Alertes, patrouilles et accrochages en plein ciel se succèdent à un rythme infernal durant quatre jours d'un intense combat. Ces quatre jours décisifs que l'Histoire nommera « l'enfer de Sedan ».
Assez d'accord avec l'analyse de Gympuser.
Manque d'expression dans les visages trop lisses mêmes ciselages.
Belles scènes de combat aérien.
Supergast
GimpUser
Le 24/06/2014 à 23:34:53
Le dessin est maladroit, nous sommes loin de (la plupart des) Biggles ou de la (quasi) perfection graphique du Grand Duc mais cette série a le mérite de s'intéresser à l'aviation française de 1940.
Quelques stéréotypes inévitables du genre : le pilote va être sanctionné pour défaut de pilotage quand l'arrivée inopinée d'un témoin transforme le blâme en félicitations pour avoir abattu un avion allemand. Cela n'apporte rien à l'histoire et le genre "héros incompris" a déjà été largement utilisé dans la BD.
Autre chose : Que le dessinateur fasse attention avec sa palette graphique. Cela lui évitera de mettre l'insigne de l'avion (le diable sur son balai) à l'envers comme cela s'est produit page 44, case du bas ...
Mais bon, une bonne bd à rapprocher de "la bataille de France" de Biggles et qui se lit sans déplaisir. Souhaitons juste une meilleure maîtrise du dessin dans les albums suivants et des personnages physiquement mieux étudiées et moins "Bibi Fricotin".