Info édition : Noté "Première édition". Couverture et 4e plat avec vernis sélectif. Format 200 X 260 mm.
Résumé: Non, les Chronosquads n’ont pas remisé leur équipement ! Avec eux, reprenez les chemins du temps pour une série de récits complets qu’inaugure cette mission au seuil du plus vieux rêve de l’humanité…
Une anomalie rare du voyage dans le temps provoque le naufrage de deux journalistes, d’un scientifique et d’une romancière connue, en haut d’une montagne, au début du Moyen Âge d’une ligne temporelle inexplorée. Les Chronosquads se préparent pour un sauvetage inédit ignorant en partie les risques d’un trop long séjour dans cette dimension située hors des circuits contrôlés de chronotourisme…
C
ela aurait dû les alerter : déjà, un voyage séparé du groupe principal pour cause de «surbooking», ensuite, des conditions de vol plus que rudimentaires se terminant par un atterrissage précaire... Résultat : les quatre chronotouristes se retrouvent coincés dans ce qu'il parait être un Moyen-âge situé aux Indes, comme semble le démontrer la présence de cet éléphant et de son maître, tous deux blessés par la faute du crash. À l'agence, pas de temps à perdre ; Bloch et son collègue sont dépêchés sur les lieux pour récupérer les égarés. Néanmoins, passer à travers un trou de vers, ça va, deux : bonjour les dégâts !
Giorgio Albertini fait plaisir aux fans de la quadrilogie d'origine avec une dernière aventure dans l'univers spatio-temporel de Chronosquad. Non seulement il propose une conclusion très satisfaisante, mais il en profite également pour aborder de nouveau, sur un ton plus sérieux et sombre, les thématiques universelles chères à son cœur comme l'immortalité, les paradoxes temporels, s'attardant cependant moins sur le tourisme de masse, l'essentiel ayant été abordé précédemment... Passées les explications pseudo-scientifiques perchées, place au rythme et au suspense. Tout est réuni dans le but de réjouir. Afin d'apprécier pleinement l'intrigue, il sera grandement conseillé de connaitre les premiers tomes qui ont façonné l'évolution de personnages auxquels le lecteur a pu s'attacher. L'humour est toujours présent grâce à la spontanéité et la naïveté de Bloch, enfin récompensé d'être en mission dans sa période favorite !
Grégory Panaccione est un dessinateur dont le trait éminemment reconnaissable plait d'emblée, ou non. Dans tous les cas, pas de surprise au niveau du graphisme : enlevé, dynamique et expressif, avec cet éternel aspect un peu rebutant de prime abord qui passe toutefois bien vite. Mieux vaut avoir du style que pas du tout !
La der des ders au vu du final. Dommage, car si les auteurs proposent des épisodes indépendants de cette qualité, la série aurait encore pu continuer sur quelques opus.
lire l'avis du tome 1.
lire l'avis du tome 2.
Les avis
Saint -Jean
Le 07/09/2019 à 18:53:48
Un peu déçu. Un scénario assez longuet qui se passe presque tout le temps dans la même époque, la même région… Snif!
Ghislain117
Le 05/09/2019 à 20:10:34
Cet album vous ravira si vous êtes fan de Chronosquad, à croire qu'il a été écrit pour les eux. On retrouve avec plaisir les agents qu'on a suivi dans le premier cycle (Dommage pour Céleste, mais c'est logique). On découvre ce qu'ils sont devenus et comment ils vivent l'après.
Mais (car il y a un mais) ce n'est pas tout.
Quand j'ai posé mes yeux sur cet album la première fois, une main a attrapé mes trippes et fait des noeuds avec. Il y a un sticker sur la couverture avec les mots: RECIT COMPLET. Comment ça, on est pas reparti pour quatres tomes?
Passée la déception, on se dit que c'est déjà bien d'avoir un tome 5, et on lit.
Et là, on se dit: Mais (le voilà le mais) c'est pas fini là, qu'est ce qui se passe après?
C'est la que se trouve, à mon sens, le génie de cet album: Il se suffit effectivement à lui même. Ca peut finir comme ça, c'est génialement horrible, ou horriblement génial, mais ça peut finir comme ça. D'un autre côté, on a semé suffisament de détails et d'ouverture pour permettre de continuer sur un second cycle. Donc, si le succès est au rendez-vous, on aura peut-être un second cycle.
Arrivé là, je me dis: Soit je me fais un film, soit c'est à vous de jouer...