Info édition : Note "/ 001" après l'ISBN en page 2.
Résumé: Sauver le monde ? Drôle de mission pour un voleur !
Dans le royaume d'Aria, la paix est revenue depuis peu. Mais Jotun ne peut pas en profiter… Ce voleur, aussi roublard que futé, croupit dans une cage. Pourtant, bientôt un homme mystérieux va s’en approcher et lui proposer un marché : s’il le libère, Jotun devra tout simplement sauver le monde ! Et même si jouer les héros ne fait pas tellement partie de ses spécialités, il accepte. Pour l’aider dans sa quête, l’homme va mettre à sa disposition un tas d’artefacts étranges : une hache hurlante (littéralement), une lanterne qui ne s'éteint jamais, une amulette qui vous fait éclater en sanglots si on vous ment ou encore une tempête dans un bocal... Évidemment, Jotun n’a qu’une hâte, une fois tous ces précieux objets magiques en main : les revendre ! Direction la ville d’Aria pour devenir riche ! Mais il va vite se rendre compte que lorsque le destin vous appelle, vous avez beau être un as pour vous défiler, impossible d'y échapper…
Plongez dans un tout nouvel univers d’heroic fantasy mêlant magie, combats épiques et humour ! Se situant dans le monde du jeu de rôle éponyme créé par FibreTigre, cette bande dessinée ravira aussi bien les fans des campagnes jouées dans l’émission Twitch Game of Rôles que les amateurs du genre.
D
ans un Moyen-Âge servi à la sauce fantasy, Jotun, un petit voleur, se voit confier la mission de sauver le monde. Il voudrait se défiler, mais le gaillard réalise qu’il est ardu d’échapper à son destin. L’antihéros se lance dans une quête où il affronte notamment des bandits, un monstre marin et des sables mouvants.
Malgré toutes ses tares, le protagoniste apparaît sympathique et digne d'empathie ; le bédéphile s’attache à lui alors que l’auteur, William Lafleur, fait preuve de beaucoup d’imagination pour lui mettre des bâtons dans les roues.
Le projet a les défauts de ses qualités. Certes, les rebondissements se montrent divertissants, mais l’ensemble est décousu. Les séquences, souvent courtes, se succèdent sans être véritablement liées. Au final, la trame demeure difficile à suivre.
Le dessin caricatural de Dario Tallarico n’est pas tout à fait convaincant. Le registre se voulant burlesque, il est de mise que les acteurs adoptent une tonalité hyperexpressive ; le lecteur a cependant du mal à s’y retrouver avec la gestuelle et les mimiques des personnages. Cela dit, l’artiste ne ménage pas ses efforts pour soigner ses décors et les scènes de foule.
Une histoire susceptible de plaire aux amateurs de jeux de rôles. La fable est d’ailleurs adaptée d’un univers créé par FibreTigre, spécialiste de la fiction interactive.