Info édition : Noté "1ère édition". Avec 11 pages de Galerie.
Fin du 1er cycle.
Résumé: De retour dans sa vallée natale, Andrej Delany retrouve son fils torturé, agonisant dans le village abandonné et Frédéric, un jeune témoin qui a assisté impuissant à ce qui s’est passé. Des hommes d'église et des soldats de l’Inquisition ont massacré et déporté les villageois, sous prétexte que les Delany ont des pouvoirs surnaturels de sorciers…
F
rédéric tient sa vengeance, le terrible inquisiteur gît désormais dans un bain de sang. Pour autant, n’est-il pas trop jeune pour avoir donné la mort ? Pas le temps de tergiverser, une autre mission périlleuse l’attend : sauver sa mère et ses compagnons, destinés à être vendus par un marchand d’esclaves. Avec Andrej, ils comptent sur Krusha pour les aider à libérer l’ensemble des prisonniers entassés dans un bateau dont le départ est imminent. Mais rien ne se passe comme prévu, et c’est face à Malthus qu’ils vont devoir livrer leur ultime combat, l’occasion, également, de révéler les secrets liés aux mystérieux pouvoirs de la famille Delany.
Il y a deux façons d’aborder le troisième tome de La Chronique des Immortels. La première, c’est de se féliciter de tenir entre les mains la fin d’un cycle, une année seulement après la sortie du précédent volume, alors qu’il avait fallu attendre cinq ans pour découvrir le deuxième. C’est aussi d’avoir, une nouvelle fois, la possibilité d’admirer les très belles planches de Thomas Von Kummant qui excelle dans l’art de plonger le lecteur dans des ambiances sombres et médiévales. L’affrontement entre Malthus et Andrej, point d’orgue du récit, est remarquablement réussi. L'autre façon est de regretter le manque de consistance du scénario en s’apercevant, notamment, que le pitch résume à lui seul la totalité du récit. Malgré le dénouement final, qui arrive bien trop rapidement, il ressort de la lecture un arrière goût de trop peu, et la sensation désagréable d’être en présence d’une très jolie coquille vide. Bien sûr, il y a les jolies illustrations, en fin d’ouvrage, réalisées par les camarades des éditions Paquet, une manière habile de compléter les (seulement) 34 planches que comportent l’album.
L’adaptation de la saga originale, écrite par l’un des maîtres de la fantasy allemande, Wolfgang Hohlbein, passe nécessairement par une densification du scénario. Condition sine qua non pour relancer l'intérêt de la série, mais aussi pour espérer avoir la chance de connaître, un jour, le fin mot de l’histoire.
Lire la chronique du Tome 1
Les avis
romain3969
Le 10/05/2014 à 14:54:55
Un dessin superbe et une histoire excellente à la fois historique,avec l'inquisition mais aussi fantastique avec ces immortels qui tirent leur puissance du sang de leurs adversaires....
Les scènes de combats sont très bien réalisées, on s'y croirait presque....
Ce cycle s'achevant, espérons que la suite garde le même esprit.