Résumé: Dans ce tome 2, on se retrouve dans la vie d’avant, quand Happy, encore chiot, attendait un nouveau maître.
On y retouve aussi le jeune garçon qui, dans le tome précédent, avait volé le portefeuille à « Papa », le maître de Happy. On y découvre sa vie d’avant, celle de son enfance – plus que difficile – durant laquelle il fut terriblement négligé par sa mère, dont le seul projet de vie était de passer d’amant en amant… une enfance bafouée, famélique, maltraitée…
Il finit par s’enfuir et croit reconnaître Happy dans un parc…
On y retrouve les thèmes chers à Takashi Murakami : l’abandon, l’enfance maltraitée, la violence des sociétés contemporaines, une certaine philosophie de l’acceptation, et… l’amour des chiens !
Après avoir eu un coup de cœur pour Le chien gardien d’étoiles vol.1 et apprécié L’oiseau bleu, j’ai retrouvé avec plaisir l’univers de Takashi Murakami pour la suite et fin des aventures de Happy.
Encore une fois, cet auteur nous montre à quel point il est talentueux, grâce à de superbes planches qui ne peuvent que toucher le lecteur.
Le récit aborde, comme dans le premier volet, plusieurs histoires qui vont s’entremêler. On retrouve notamment le jeune garçon, on suit l’adoption de la soeur de Happy et les aventures d’un pug que personne ne veut acheter.
Les thèmes de l’abandon, de la maltraitance et bien entendu, celui du rapport homme/chien dominent le manga. Le message est plein d’espoir et Murakami nous montre à nouveau l’enrichissement et la complicité que peuvent avoir un homme et son chien entre eux.
L’émotion est une fois de plus au rendez-vous même si j’ai été plus touchée par le premier volume.
Un deuxième tome toujours aussi maîtrisé et ces deux titres sont désormais pour moi des incontournables en matière de manga.