Info édition : Noté "Première édition".
Préface d'une page et postface de 3 pages d'Emanuele Arioli.
Résumé: Ve siècle. Dans la Grande-Bretagne déchirée par les guerres, le roi Arthur se lève pour rassembler les peuples celtes. « Un royaume, un roi, une foi ! » proclament fièrement les Chevaliers de la Table Ronde. Cependant, cette noble quête de paix entraîne le bannissement des anciens cultes et des traditions magiques... Loin de ces tumultes, au coeur des Terres Libres, un jeune Celte aux énigmatiques yeux vairons découvre qu'il est le fils d'une puissante magicienne. Aura-t-il l'audace d'accepter son destin et de partir vers l'inconnu ? S'embarquera-t-il dans une quête hors du commun... à la recherche du Graal ? Le Chevalier au Dragon est le fruit d'une prodigieuse découverte historique réalisée par Emanuele Arioli. Après une incroyable quête menée pendant une décennie dans toute l'Europe, il a réussi à reconstituer un texte perdu depuis près de sept cents ans relatant la légende du roi Arthur. Tel un puzzle colossal, il a assemblé des dizaines de manuscrits, dévoilant ainsi, des siècles après sa création, le destin mystérieux d'un héros méconnu de la Table Ronde : le Chevalier au Dragon ! Cet univers épique et merveilleux prend maintenant vie grâce aux talents d'Emiliano Tanzillo qui l'a illustré avec éclat.
Bonne histoire, belle genèse de l’œuvre également.
C’est un récit qui aurait mérité d’être plus développé, soit en plusieurs albums, soit en 1 plus gros, car tout va à 1000 à l’heure, et nous assistons à beaucoup d’ellipses ou d’explications rapides.
Il aurait aussi peut-être du être dessiné de manière plus « classique » (plus médiévale, moins fantasy chatoyante), même si les dessins sont beaux.
En effet, je trouve que ce choix de dessins et de couleurs dessert complètement la « crédibilité » historique du récit, et le fait passer dans une catégorie à laquelle il n’appartient pas.
Le découvreur du récit de Ségurant, ne voulant probablement pas d’un album trop classique, a probablement voulu en faire de la fantasy et non du conte traditionnel, pour que ce soit plus vendeur ou que ça parle plus à la jeunesse.
Il faut bien dire que l’histoire, si elle était totalement novatrice et extraordinaire a l’époque où elle circulait en Europe (ça a commencé au XIIIe s), n’est à l’heure actuelle pas tellement originale et tout y est assez éculé.
J’aurais quand même trouvé plus intéressant de la traiter plus classiquement.