Résumé: Vous qui possédez flair, sensibilité et goût de l’aventure, munissez-vous de votre carte des copinoux et lancez-vous dans cette fabuleuse chasse au trésor !
« T’es sûr qu’en passant par là, on va arriver plus vite ? ». Ainsi commence l’extraordinaire chasse au trésor lancée par Le Camp du bonheur.
Munis de leur carte des copinoux, “monsieur je-suis-le-meilleur", son petit frère qui s’imagine être un robot et leur copain, fils d’un chasseur en sont sûrs : ils seront les vainqueurs ! C’est simple, il leur suffit de suivre « le chemin des arbres déguisés en Apaches » et de répondre à une devinette... Mais c’était sans compter, la rencontre d’étranges créatures oniriques : un cerf géant au chapeau melon magique, un renard à la poursuite de sa bicyclette folle, un ogre branchu ou encore, une fée aux intentions ambiguës... Mais où donc cet étonnant jeu de piste les mènera-t-il ? À votre carte des copinoux, prêts, partez !
Malgré un bon début, j'ai trouvé ce conte un peu léger et au final un peu vide. Des enfants (insupportables) se perdent dans une forêt malgré la présence d'une carte sensée leur indiquer le bon chemin. On ne sait pas ce qu'ils viennent faire: on nous parle d'une chasse au trésor. Ils vont vivre une aventure un peu surnaturelle puis retourner dans leur existence comme s'il ne s'était rien passé. Bref, une fin qui laisse perplexe. Il faut comprendre les différentes interprétations métaphysiques dans différents niveaux de lecture.
Les couleurs vont s'alterner avec le noir et blanc dans une sorte d'audace graphique qui n'aura pas le moindre effet sur moi en raison de son style brouillon. On parle également d'un mélange entre le monde occidental et les contes du Japon mais sans qu'on puisse en tirer quelque chose d'intéressant. Encore une fois, cet avis n'engage que moi. Cette oeuvre mi-poétique plaira sans doute aux plus jeunes.
Ruya
Le 11/11/2015 à 04:25:09
Les dessins sont magnifiques, par contre l'histoire m'a laissée de marbre. Les personnages n'inspirent aucune sympathie et l'intrigue est inexistante. Il n'y a aucune morale ni leçon à tirer de l'histoire, ni même quelques palpitations. Dommage.