Info édition : Couverture imitation cuir à bord arrondis.
Résumé: Toute naissance n'est pas une bénédiction...
Dunwich, village en déliquescence aux confins de la Nouvelle-Angleterre, fait l'objet de nombreuses rumeurs. On dit que les cercles de monolithes au sommet de ses collines étaient jadis le théâtre de rites terrifiants... En 1913, la naissance de Wilbur est un mystère de plus sur cette terre maudite. Sa mère est une albinos aux airs de sorcière, et l'identité du père est tenue secrète par le patriarche Whateley, qui assure qu'il s'agit d'un être supérieur, différent de tout ce qu'il connaît...
Les voisins le croient fou, néanmoins le faciès animal du jeune garçon semble appuyer ses dires. Sans compter qu'il grandit à une vitesse fulgurante... À dix ans, il se met en quête d'un ouvrage ésotérique, le Necronomicon, dont il s'enquiert auprès de diverses bibliothèques. Le professeur Armitage de l'université Miskatonic, intrigué par cette demande, se rend sur place pour le rencontrer. L'intelligence de Wilbur l'impressionne, mais quand il voit les murs de l'étage se déformer sous l'effet d'une puissance inconnue, il repart la peur au ventre ! Quelles monstruosités se cachent chez les Whateley ?
Je collectionne avec avidité tous les tomes de cette série tant le travail de Gou Tanabe m’impressionne.
Comme je lis exclusivement des BD et plus du tout de littérature, je ne me suis pas replongé dans les "vraies" nouvelles de Lovecraft depuis au moins 20 ans. Par conséquent je ne jugerai pas la qualité de l’adaptation. A en croire l’avis de kingtoof, elle est fidèle et je n’en doute pas. Ce qui est d’ailleurs une gageure car l’univers de l’écrivain est connu pour être difficilement transposable.
Bref, Lovecraft par Tanabe, c’est vraiment bien.
Pourtant, ce 10ème volume n’est pas mon préféré.
Le travail graphique reste de haut niveau mais il ne m’a pas transporté. J’aurais préféré qu’il soit moins centré sur les personnages pour faire plus de place aux inquiétants décors.
La narration, elle, est hachée par une chronologie non linéaire qui nuit un peu à la fluidité du récit, donc à l’immersion. Dommage, car l’atmosphère générale de « L’abomination de Dunwich » est suintante d’horreur et de mystère.
J’attends le second tome avec impatience pour me faire une idée définitive.
kingtoof
Le 16/11/2023 à 16:04:34
Je ne peux mettre que 5 étoiles pour l'adaptation de ma nouvelle préférée de Lovecraft.
Les dessins sont précis, l'ambiance malsaine est exceptionnellement révélée.
Un album peut-être un peu trop "contemplatif" sur certains passages, mais Tanabe voulait une réalisation en plusieurs tomes.