Info édition : Noté "N001" au 4e plat. Présence d'un bandeau rouge en papier noté : "Que vienne la parole pour réconcilier les mémoires". Fin de la fresque algérienne.
Résumé: 1960. Resté à Alger, Octave doit retrouver Samia, qui a disparu. Le colonel Lebreton lui confie une mission délicate : permettre aux dirigeants algériens prêts à négocier de mener des discussions au plus haut niveau. L’officier lui révèle aussi que Samia s’est réfugiée au Djebel Amour, où elle s’est mise sous la protection de sa grand-mère. Elle attend un enfant… C’est ainsi qu’Octave retrouve celle qu’il aime, et qu’il la convainc de rejoindre Paris, enceinte de leur enfant. Quant à lui, il parvient à convoyer certains chefs rebelles jusqu’à l’Élysée, où ils seront reçus directement par de Gaulle dans le plus grand secret. Mais ces pourparlers de la dernière chance échouent. En Algérie, les extrémistes de tous bords rassemblent leurs forces. Manifestations et contre-manifestations se multiplient et se radicalisent, préparant la voie de l’inéluctable indépendance, mais aussi du cortège de violences et de massacres qui vont l’accompagner. C’est la fin d’un monde et, revenu une fois de plus à Alger, Octave va en être le témoin impuissant… Après Dernière demeure, voici le dernier volume de la grande série de Jacques Ferrandez sur l’Algérie contemporaine. Une oeuvre forte sur une période majeure de notre histoire récente, dont les échos résonnent avec force dans notre actualité.
Dernier acte de l'histoire de la France en Algérie. Octave accepte une mission dans le bled pour y retrouver Samia et la rapatrier en France pour y mettre au monde leur enfant.
Mais la petite histoire s'efface devant la grande, et à travers des destins individuels c'est ce que nous raconte Ferrandez qui fait un récit minutieux et documenté des dernières années de l'Algérie française jusqu'au départ du Ville de Marseille d'Alger avec les réfugiés.
Très bon livre d'histoire superbement illustré, la lumière d'Alger est bien rendu et on comprend physiquement le désespoir des pieds-noirs, enfants perdus de la colonisation.