Le 09/02/2020 à 19:28:13
Deuxième album de cette incroyable trilogie ; Jérôme Alquié nous dévoile ici un nouveau chapitre sur le mystérieux passé des Sylvidres. Mais pour ce qui en est d’Albator, les enjeux qui lui font face en sont devenus beaucoup plus périlleux… et personnels. Voici ce que j’en pense : Les points forts ; ce que j’ai aimé par-dessus tout, c’est que l’auteur introduit les concepts « d’arbre de la connaissance » (sorte d’ordinateur/banque mémoire des Sylvidres), des trois sœurs maudites ainsi que la révélation que certains alignements de pyramides ne sont en fait que des vaisseaux géants Sylvidres. Je les apprécie tellement que j’espère que Leiji Matsumoto les reprendra à son compte. Les points faibles ; un seul et il se situe au niveau du scénario : C’est la façon dont il se sort du piège de désespoir dans lequel lui et son équipage ont été plongés. Si Jérôme Alquié montre comment Albator se libère de l’emprise d’Eine, la Sylvidre de l’ombre ; il ne montre pas du tout comment Albator réussit à faire de même pour le reste de l’équipage incluant l’ordinateur du navire… et je trouve cela des plus dommageable. Mon opinion ; je suis impressionné ! J’aime comment l’auteur a abordé l’univers complexe de Leiji Matsumoto pour lui donner un twist personnel. Le « caméo » de Maetel (Galaxie Express 999) ainsi que le clin d’œil à la « Stan Lee de MCU » (je n’en dis pas plus) sont des petites attentions que j’apprécie énormément. J’ai aussi aimé apprendre plus de détails sur le passé des Sylvidres… d’ailleurs, cet épisode m’a fait réaliser que bien que nous en ayons appris beaucoup lors de la télé série Albator 78, ces informations ne concernaient uniquement que leurs présences sur Terre (avant l’humanité) ainsi que la marche (et conquêtes) de l’armada royale. C’est donc avec un grand intérêt que j’ai découvert cette nouvelle facette de la civilisation des Sylvidres. Finalement, ce qui rend cet album fort captivant, est toute la dimension psychologique que l’auteur explore ici. En effet, jusqu’à présent, Albator a toujours apparu comme un héros sans failles et sans faiblesse… dont seules la foi en ses convictions et sa forte détermination suffisent à le propulser au travers de l’histoire. En examinant les doutes de notre protagoniste, M. Alquié aborde le sujet sous un angle rarement exploité. Ce qui fin de compte donne à notre ami un côté plus humain et moins invulnérable. Là où je suis en désaccord avec le scénariste est la façon dont il sort l’équipage de l’Arcadia du piège de désespérance. J’aurais préféré qu’il utilise le cliché de « la main tendue » pour expliquer cet exploit, mais il s’agit ici que d’un gout personnel. En conclusion, une excellente histoire avec un angle d’approche rarement utilisé pour Alabator. Hormis le point avec lequel je suis en désaccord, j’ai vraiment aimé cet ouvrage et vous le recommande avec un 9 sur 10. J’ai hâte de lire la fin de cette histoire… Bonne lecture à tous.Le 20/01/2020 à 14:23:30
Dans la lignée du premier opus, et donc très bon. Le dessin reste bluffant et le scénario, malgré son manque de complexité, est fidèle à ce que proposait jadis l'animé. C'est un vrai plaisir de voir ce héros emblématique, ce vaisseau mythique et tous ces personnages attachants retrouver une seconde jeunesse.BDGest 2014 - Tous droits réservés