Il semble qu'on entre dans une nouvelle phase.
César, qui n'est plus cardinal, noue des liens avec le roi de France Louis XII qui le nomme duc de Valentinois et l'admet dans son armée. Il épouse également la fille du roi de Navarre : un mariage tout politique qui lui permet d'être également relativement libre vis à vis de son père le pape Alexandre. L'union entre la Papauté et la France implique beaucoup de changements pour les principautés et villes italiennes (en particulier Milan). Alphonse le comprend tout de suite et, d'accord avec Lucrèce et Sanccia, quitte Rome pour Naples. L'alliance de ce royaume avec les Borgia est compromis. A Florence, on retouve Chiaro travaillant comme vigneron. Il est emmené à Forli dirigée par Catarina Sforza par Niccolo chargé de négocier le paiement des mercenaires de Catarina qui assurent la sécurité de Florence. C'est l'occasion d'avoir un aperçu rapide mais précis des théories célèbres de Machiavel sur la question du mercenariat.
Un tome donc où on retrouve l'action, la politique, les menées de César. La romance est moins présente (un peu pour Sanccia et Alphonse), je ne m'en plains pas (j'en avais marre des réactions d'oie blanche de Lucrèce). Peu de fantastique aussi (déjà dans le tome 9).