Info édition : Contient Britannia: Lost Eagles of Rome (2018) #1-4. En fin de recueil galerie de couvertures et de planches crayonnées (12 pages).
Résumé: L’aigle, porté fièrement au-devant de chacune des légions romaines, est bien plus qu’un emblème : c’est le symbole de Rome, l’incarnation de la puissance impériale. Et pourtant, dans les forêts brumeuses de Germanie, l’impensable est arrivé : des hordes barbares ont écrasé trois des meilleures légions... et capturé leurs aigles. Voyant son autorité menacée par cette humiliation, l’empereur Néron envoie Antonius Axia, le Déceleur, et Achillia, la championne des gladiateurs, à la recherche des reliques volées, quel qu’en soit le prix. Mais en levant le voile sur les circonstances de cette déroute, leur enquête va prendre un tour inattendu...
Avis pour l’ensemble de la série :
Beaucoup de potentiel, pas mal d’imperfections, un message global qui se contredit, des dessins généreux et spectaculaires.
Je n’approfondirais rien hormis ceci : le message global qui se contredit. Quoi ? Explications :
On suit un soldat romain qui devient deceleur (enquêteur) athée (et voulant tout expliquer avec rationalité sans implication de surnaturel) après avoir combattu (à 2 reprises) … un dieu maléfique.
Hein ? Oui. Il rejette tout paranormal alors qu’il est sans cesse d’accord avec le fait qu’il a fréquenté et côtoyé pas mal de magie avant d’être deceleur, puis au début de sa carrière.
Alors certes la magie finit par disparaître au fur et à mesure de la série pour laisser place à du rationnel (quoique le « vaudou » du 2e album laisse songeur), mais quand même, …
Il a la mémoire courte ce deceleur !
mome
Le 16/05/2019 à 21:51:23
Bon, en changeant de dessinateur, on s'épargne le caractère grossier des expressions des personnages. Malheureusement, il y a un manque d'application et de constance qui finit vite par lasser, et ce n'est pas rattrapé par un scénario de plus en plus indigent. Il n'y a aucun souffle épique, la définition des personnages est grossière et le côté policier ne tient pas la route une minute. C'est cousu de fil blanc et mou tant tout est téléphoné. Quant à la reconstitution historique, on tombe dans le pitoyable.
Terminé pour moi, je n'irai même pas feuilleter un éventuel prochain tome.