Dans ce 3e tome, quelques histoires courtes en hors d’œuvre … l’anniversaire de Magali, l’aide à une petite vieille dans un super marché et le baby sitting de Nicolas et Pimprenelle (les plus âgés d’entre vous s’en souviennent) … tournent mal pour notre plus grand plaisir.
En plat de résistance, une version de la nuit des morts vivants et massacre à la tronçonneuse revus et corrigés à la mode scouts écolos où les expérimentations non maîtrisées sur un nouvel engrais par la société Monsanlys vont s’avérer catastrophiques par une contamination galopante. Bouyoul va prendre les affaires en main pour venir en aide aux jeunes scouts avec une escalade de violence apocalyptique.
A l’image de son Pays Basque natal, Loran crée une ambiance très colorée entre le vert de son héros et les éclaboussures sanglantes de ses colères enchaînant les gags et les clins d’œil à un rythme soutenu. Bref, pas le temps de s’ennuyer.
Politiquement incorrect, cette violence n’est pas à prendre au 1er degré, mais devrait plaire à tous les publics friands d’humour déjanté.