D
ans ce huitième tome, Zita fait face au départ d’un autre patient… Malgré une leucémie, son jeune colocataire Moïse est adopté par une famille résidant à Lyon. Si l’hôpital Le Goff assiste au départ d’un de ces pensionnaires, il voit arriver un nouveau visiteur, un homme étrange qui fait chaque jour deux cent soixante kilomètre pour s’y rendre. Il vient toujours en dehors des heures de visites. Qui est-il ? Pourquoi est-il là ?
Le fantôme de la chambre 612 ne parle pas seulement de ce qu’endurent les patients ou le personnel médical mais aussi ce que ressentent leurs proches et leurs familles. Un thème qui n’était, jusqu’à présent, abordé que par les mères des enfants comme dans Le nerf de la guerre et qui s’élargit donc aux autres patients.
Le dessin est simple et enfantin. Il colle parfaitement au caractère de Zita. La couleur est toujours présente, même dans les moments les plus tristes, ce qui donne un petit côté optimiste aux situations.
Ce tome 8 est drôle et émouvant, une recette qui fait perdurer le succès de Boule à Zéro !