U
n mythe urbain raconte que Boogiepop, l'ange de la mort, rôderait dans les lycées japonais. Mais l'entité, androgyne, existe bel et bien. Alors que le combat contre "l'ennemi du Monde" se profile, des flashbacks illustrent les passés d'Igarashi et Akizuki.
Ce second tome clôt l'adaptation du roman de Kohei Kadono. Même si l'histoire reprend immédiatement après le premier volume, il est toujours aussi difficile de raccrocher les wagons tout au long des premières pages. Heureusement, tout s'éclaire au fil des révélations. Le premier chapitre relance immédiatement l'action à travers une scène plutôt violente, qui fait écho à un duel final, certes haletant, sans pour autant proposer un déroulement original. Dommage que tout le milieu du récit soit si peu digeste. A travers de nombreuses discussions et réflexions futiles, l'entrain de départ s'estompe rapidement pour laisser place à la lassitude. Seul le dessin, toujours aussi réaliste et détaillé prolonge l'ambiance malsaine et angoissante dont la saga a tant besoin.
Boogiepop Dual a pour principal défaut de commencer agréablement pour mieux s'essouffler dès le tome suivant; C'est d'autant plus dommage pour une série en deux albums !