Résumé: Manhattan, hiver 2000. En pleine nuit, une jeune femme à demi-nue saute dans le vide du haut du parapet d’un building. Au matin, c’est l’inspecteur Francis Pezzulo, en chemin pour rejoindre son commissariat du 15e district, qui hérite de l’enquête sur ce cas – selon toute vraisemblance un suicide. Son enquête, pourtant, le conduira d’abord dans le milieu du cinéma porno, puis sur les traces d’un serial killer terrifiant, un psychopathe tueur de femmes qui dépèce ses victimes.
Mais au-delà de l’enquête proprement dite, sobrement décrite dans une narration au cordeau, Bloody September est aussi le portrait subtil d’un homme las, dont le mental ploie sous les assauts conjugués d’un travail pénible et d’une vie personnelle difficile. C’est aussi, et peut-être surtout, le portrait d’une ville dévorante, New York, qui pour briller dans toute sa gloire ne cesse de détruire ses propres enfants.
Réalisme extrême et scénario en état d’urgence, pour un compte-rendu clinique et glaçant de l’envers du rêve américain.
Avec ce titre on se doute bien ou l'auteur veut nous amener.
Toutefois le début de l'histoire est passionnant, une bien sale affaire de tueur en série pervers et malin comme on les aime.
Le propos de l'auteur bien servi par un trait extrêmement haché est politique.
Il dénonce les absurdités de la justice américaine, de l'american way of life actuelle et se sert des tours pour conclure comme un cheveux son histoire qui méritait peut être meilleur sort, mais cette cassure est la pour appuyer sur le propos et finalement c'est réussi.