Résumé: Seymour, 27 ans, d'origine irakienne, est monteur dans le cinéma du Hollywood des années 1970. Films de série B, bandes annonces... il n'est que simple exécutant au sein des studios Revery. Or, Seymour se rêve cinéaste, et espère qu'il pourra bientôt réaliser son premier projet, Blood of the virgin, un film de loup-garou qu'il a presque fini d'écrire. Lorsqu'on lui propose enfin de le produire, le budget alloué est minime, on lui en refuse la direction et il s'en retrouve très vite complètement dépossédé. Perpétuellement rabroué lors des conflits avec ses collaborateurs et leurs egos, Seymour traverse en même temps une crise dans son couple, fragilisé depuis la naissance de leur fils.Tout semble lui échapper à mesure qu'il s'accroche. Seymour évolue dans un système qui broie les individus, les rend fous ou désabusés. Dans un monde où les apparences deviennent identités et les vérités avancent sous le masque du non-dit, il n'a pas d'autres choix que de partir en quête de lui-même et de la femme qui partage sa vie.Cette histoire captivante et profonde sur le désenchantement du rêve hollywoodien s'enrichit de digressions géographiques et temporelles, de changements de points de vue et d'un découpage nerveux et cinématographique.Sammy Harkham réussit avec brio à nous plonger dans le quotidien de ses personnages, dont la sensibilité et l'imperfection provoquent immédiatement l'attachement.
La couverture m'avait donné envie de le lire. Mais j'ai assez vite décroché. C'est un roman graphique bien épais, un peu exigeant.
L'histoire, qui raconte la vie quotidienne d'un réalisateur plutôt paumé, ne m'a pas intéressée. Les personnages principaux m'ont plus rebuté qu'autre chose. De même pour les graphismes, un trait simple et un peu gras, en noir et blanc la plupart du temps. Si les dessins sont assez expressifs, avec un esthétisme un peu underground et assez fouillé, ils ne m'ont pas accrochés pour autant.
J'ai délaissé ce comics "indé", qui semblait pourtant avoir des qualités, pour aller lire un épisode de Sillage, bien plus agréable à lire.