Info édition : Première édition limitée à 1900 exemplaires.
Papier luxe (couché / semi brillant, 150 g), rabats, cahiers cousus. Contient une galerie de dessins d'auteurs BD (Audrey Bussi (Odré), Ian Dairin, Dranéouf, Kélilan, Jean-Frédéric Minéry et Vox) mettant en scène leurs propres personnages avec Black et Mortamère.
Résumé: Pour ce troisième opus, Black et Mortamère font une incursion dans le monde des comics US et british.
Ils n'épargneront, encore une fois, rien ni personne.
A
près trois years d'absence, le duo the most parodique de la planète BD is reprending du service. Mais c'est la dernière time, car the end is rédhibitoire, elle take place en 2001 et c'est donc une rétrospective des american's adventures que ce "Feukent ze system". Parodies à tout va et flingage de symboles assuré. Zarma, ça va grave niquer sa race et tous les pécaris roses !
Pixel Vengeur remet le couvert une dernière fois pour clore définitivement les divagations de son duo de loosers. Issus des banlieues du 9-3, ils ont, sous la plume de leur créateur, visité presque tous les lieux mythiques de la bande dessinée et vont maintenant détruire ce qui a fait la grandeur de l'Amérique : les super héros. Aucun ne résiste à l'hommage appuyé d'un fan de comics. C'est un régal de voir Spiderman, les X-Men ou les 4 fantastiques se faire démolir l'image et le portrait par les plus lourdingues des héros. Comme à son habitude, l'auteur sait adroitement mixer graphisme réaliste et action surréalistement loufoque, tout en parsemant son récit de clins d'œil à son panthéon de la BD. Décidé à en finir en beauté, il met le paquet et n'hésite pas à détourner l'un des évènements les plus tragiques des USA sans craindre les foudres des respectueux "bien pensants". On peut rire de tout, Desproges avait raison.
Si Pixel Vengeur abandonne Blake et Mortamère, c’est sans doute parce que la parodie a ses limites et qu’après avoir presque fait le tour du monde du détournement sans jamais tomber dans la gaudriole de série B, il est temps de s’arrêter. Sans remord, après avoir visité et bousculé les plus importantes icônes du 9ème art, les héros tirent leur révérence. Certes le pays du manga aurait pu être une nouvelle destination, mais à la seule condition que ce genre soit prisé par l’auteur, ce qui n’est peut-être pas le cas. Restons-en là, donc.
Momo et Blacky se sont définitivement envolés pour [barre]Godamn[/barre] Gotham City dans une dernière pirouette façon bras d'honneur au merdier ambiant. La retraite avant 62 ans…