Info édition : D'après les personnages de W. E. Johns.
Noté "Première édition".
Noté Biggles 13 sur le dos.
2 pages, 47 et 48, sur la confiscation d’œuvres d'art par les nazis.
J
ames Bigglesworth, dit « Biggles », est pilote dans la prestigieuse Royal Air Force. A ce titre, il est envoyé en mission dans différents endroits du globe. Cette fois-ci, il a traversé la manche, direction la Provence pour combattre les feux de forêts. Les circonstances troublantes de ces incendies l’amènent très rapidement à se poser des questions, à fouiner à droite et à gauche. Alors qu’il commence à comprendre l’enjeu de tels actes, ses ennemis, sentant le danger se rapprocher, vont tenter de l’éliminer. Il réussira miraculeusement à échapper aux flammes en compagnie d’une jeune fille. Trouvant refuge chez l’oncle de celle-ci, il apprendra que ces incendies cachent beaucoup trop de choses allant de spéculations immobilières à un sombre trafic d’œuvres d'art.
Il n’est jamais aisé de succéder à un auteur et de poursuivre les aventures de son héros. Pourtant, depuis 1995, Michel Oleffe s’acquitte très bien de cette tâche, et ce pour la septième fois, en continuant la série crée par le romancier britannique W.E. Johns. Avant de se lancer dans les récits d’aviation, Oleffe avait déjà pu prouver ses qualités de scénariste avec la série « Carland Cross ». C’est donc sans difficulté qu’il présente une intrigue sans faille avec une trame très efficace. Manifestement, deux tomes étaient nécessaires pour mener à bien cette histoire, pour pouvoir bien développer ce trafic d’œuvres d’art datant de la seconde guerre mondiale. Il s’agit moins d’un récit d’aviation proprement dit que d’une bonne enquête policière, ce qui est un peu regrettable sans pour autant que cela ne gâche le plaisir de lecture. Il y manquerait juste quelques belles scènes d’aviation avec le héros aux commandes.
Malgré ce petit manque, Eric Loutte se montre parfaitement à la hauteur du scénario. Son dessin est très riche, les décors sont nombreux et s’appuient sur une documentation certainement très complète. Le trait est net et précis et ressemble à celui de séries comme « Alpha » ou « Buck Danny ». Les quelques faiblesses viennent plutôt des personnages et de certaines de leurs postures ainsi que certains gros plans de visages trop différents d’une case à l’autre.
Cette nouvelle aventure de Biggles est un moment de détente agréable, ce n’est certes pas une très grande série illustrée par un dessin innovant mais elle a très bien sa place au côté de « Buck Danny » sans rien avoir à lui envier.
Les avis
Regis jacquemetton
Le 11/03/2014 à 11:33:12
Pour tout ceux qui aime les bombardiers d'eau et les histoire de trésors caché par les allemands.
Feu sur la Provence 1 et 2 vous plongerons dans les débuts de la BASC de Marignane avec les bons vieux Catalina.
Une histoire bien dessinée et captivante !