Résumé: Momosato ne rêve que d'une seule chose : vivre une vie de lycéenne normale ! Ce qui signifie, pour elle, filer l'amour parfait avec un de ses camarades. Oui, mais, la pauvre Momosato est comme victime d'une improbable malédiction : à chaque fois qu'elle s'éprend d'un garçon, ce dernier va, à coup sûr, connaître l'amour... avec une autre fille ?! Aussi, ses camarades de classe la considèrent comme leur petit Cupidon, à son grand dam... C'est bien beau d'être Cupidon malgré soi, et pour les autres, mais Momosato, elle, quand est-ce qu'elle connaîtra l'amour ? Son quotidien ne va hélas pas s'arranger quand elle va être approchée par les freaks du lycée : le « Club d'étude de la psychologie des jeunes » (ou « Club des désabusés », pour les intimes), dont l'ultime objectif est d'observer (de très loin) les relations amoureuses des jeunes, l'invite officiellement à rejoindre ses rangs !
Depuis qu’on est petit, on nous explique qu’il y a deux catégories de personnes : les winners et les losers. C’est encore plus marqué de nos jours avec la téléréalité qui insiste sur la compétition. En gros, les winners ont gagné le droit d’avoir de l’argent, les plus belles filles, les professions le plus intéressantes. Les losers n’ont pas véritablement droit au chapitre dans la société. On continue de tourner comme cela avec les conséquences néfastes que cela peut produire.
Bienvenue chez les losers aurait pu être très intéressant s’il y avait eu une autre approche plus réaliste. On a droit à de faux losers. La binoclarde ou le faux homo est classé chez les losers. Et tout ce petit monde discute de choses sans intérêt pour attirer l’attention et obtenir leur part d’amitié et d’amour. Au bout de trois pages de ce shojo, on est déjà largement gavé par les dialogues et on ressent tout de suite le peu d’intérêt. Certes, j’ai passé l’âge…
Bref, c’est un immonde produit de consommation pour nous faire accepter l’idée qu’être un losers, c’est bien. Personnellement, je n’en suis pas très convaincu. Mais bon, chacun son avis. En tout cas, je ne me reconnais pas contrairement à ce qu’annonce le synopsis sur la jaquette. Oui, on n'a pas tous envie d'intégrer ce club très fermé.