Le 21/10/2021 à 15:00:29
Je viens de terminer le 8ème et dernier tome de cette série. Je vais vous proposer un avis assez long mais c'est un avis globale pour les 8 tomes de la série. Que dire si ce n'est que série est assez déconcertante. D'abord vous dire que j'ai acheté difficilement l'intégralité de la série en une seule fois. Éditions BD Must (éditeur marginal): il vaut mieux aller directement sur son site pour acheter. Mais pour BETTY & DODGE un volume de la série (T6 - Trahison dans les Pyrénées) est épuisé : moi qui déteste avoir une série incomplète... Finalement j'ai trouvé chez un vendeur professionnel, sur un site de revente bien connu, l'ensemble des 4 coffrets, 2 tomes par coffret, c'est cohérent puisque la série est scindée en 4 périodes. Mais là aussi cela n'a pas été si simple : merci à ces professionnels qui vendent ce qu'ils n'ont pas en stock! Plusieurs semaines avant d'être livré: raison le vendeur n'arrivait pas à se fournir chez l'éditeur, et pour cause voir plus haut... Finalement ce professionnel doit avoir plus de poids qu'un particulier et j'ai bien reçu l'intégralité de la série. Mais revenons à cette série BD que j'ai trouvé globalement bonne. Les points forts: un dessin agréable, l’héroïne très jolie ce qui ne gâche rien, et l'histoire située avant la 2ème guerre mondiale qui est originale, intéressante et documentée je pense. Elle est donc découpée en 4 périodes (voir plus haut l'histoire des coffrets...), ces 4 périodes situées géographiquement dans 4 pays (ou zones) différents (es). Le mise en couleur est par contre un peu agressive, ou trop sombre pour les actions se situant de nuit. Mais la lecture reste néanmoins très agréable. Mais autre chose m'a dérangé, le découpage du scénario: cela va vite, un peu trop vite, surtout la fin chaque volume. Est-ce pour tenir dans le format spécifique (rare et bizarre) de 40/42 planches? Et cela est particulièrement vrai pour la fin du dernier tome: La dernière planche nous laisse en suspens: Que va-t-il arriver à BETTY? On se dit que non ça ne peut pas finir comme çà... Attention à la fin de chaque volume, l'auteur nous gratifie de 8 pages de bonus dans un style «vieux journaux». Bonus contenant dessins en plus, fac-similés d'article de presse de l'époque ou fac-similés de lettre écrite par Betty... Ne vous contentez pas de les survoler: il faut tout lire, ces pages font le lien entre le tome que vous venez de lire et le suivant... çà aide. Et là encore une fois une frustration: dans ces pages supplémentaires du tome 8, une lettre de Betty nous apprend qu'elle et son amie sont dans une sale situation et on ne saura si et quand elles vont s'en sortir. Et même si l'on sait qu'elles s'en sortirons car sur la première planche du tome 5, nous voyons BETTY âgée (toujours aussi belle)... donc cette fin de série est vraiment vraiment frustrante. Mais lisez cette série si vous en avez l’occasion, vous n'aurez pas à la regretter malgré ce que je viens d'écrire juste avant.Le 15/11/2020 à 12:23:44
Betty et Dodge, c’est une grande aventure qui commence durant les prémices de la Seconde Guerre Mondiale dans le milieu de l’espionnage afin d’acquérir la bombe nucléaire. C’est un peu comme ces films de romance tournés à l’ancienne sur fond historique. Cependant, c’est diablement efficace malgré de grosses ficelles. Le must étant la parution de pas moins de 8 tomes en l’espace de 3 ans. La série est bouclée sans être fleuve. J’ai trouvé le graphisme assez agréable et très lisible dans un style assez classique. On ne s’ennuie pas sur le thème de l’improbable duo efficace. Il est vrai que les faits sont assez prévisibles voire même risibles dans certaines situations. Le caractère de nos deux héros pourront faire grincer quelques dents mais que c’est bon de les voir ensemble. J’ai apprécié leur aventure car c’est divertissant, léger et mouvementé.Le 08/04/2020 à 22:45:11
Rye. Côte sud de l’Angleterre. 11 novembre 1937. En ce jour de commémoration de la fin de la Grande Guerre, je me trouvais à l’église avec l’homme de ma vie, Harry Mortimer. Sortis du lieu de culte, je l’interrogeais à propos des risques de guerre avec ce fou-furieux d’Adolf Hitler, lorsqu’il sortit d’une poche une petite boîte avec une jolie bague de fiançailles ! J’étais folle de joie et j’avais envie de champagne. Mes parents devaient arriver dans une heure, cela nous laissait le temps de nous précipiter au pub du coin pour fêter cela… Je ne m’attendais pas à ce que j’allais y apprendre de la bouche d’un mendiant, soldat revenu amputé de la guerre… Mon père n’était pas mon père ! Ma mère était tombée enceinte de l’homme qu’elle aimait, un physicien allemand, Heinrich von Aschenbach. Il voulait l’emmener en Amérique car les Allemands n’étaient plus les bienvenus en Angleterre, ils étaient en pleine Grande Guerre. Ma mère n’a pas voulu, alors pour éviter le scandale… Critique : Pat Van Beirs et Jean-Claude Van Rijckeghem réalisent ici un scénario, j’allais dire un film, très mouvementé, où les scènes d’action se déroulent à du cent à l’heure. Le premier album n’est qu’une mise en appétit… puisque l’histoire est loin de se conclure ! Thomas du Caju a un trait très dynamique qui convient bien à la série. Ses décors sont très recherchés et contribuent à nous plonger dans l’immédiate avant-guerre dans le sud de l’Angleterre et à New York. J’ignore si c’est lui qui a fait la mise en couleurs, mais elle est très réussie. Seul bémol, certains personnages ont un physique assez similaire. En dehors du fait qu’ils ne portent pas les mêmes habits et que Dodge est plus mal coiffé, peu de choses le distinguent de Harry Mortimer. Une histoire classique mais agréable à lire et surtout à regarder.Le 12/05/2014 à 10:21:46
Des personnages caricaturaux vus et revus. Un scénario sans originalité: Betty, riche anglaise, part à la recherche de son père, scientifique poursuivi par les Allemands à la veille de la Seconde guerre mondiale. Woaw, ça c'est une super idée... vue au moins 300 fois. Ne parlons pas du trait. La différence entre Dodge et le petit ami de Betty est minime. Bref, sans grand intérêt.BDGest 2014 - Tous droits réservés