Résumé: La ville portuaire de Libra-city est séparée en deux zones : la zone upper qui accueille les populations aisées, et la zone outside où vivent les pauvres. Les habitants d'upper se tiennent éloignés de l'outside ignorant tout de ce qu'il s'y passe. Libra-city est entre les mains d'une organisation criminelle appelée l'Assemblée invisible qui créé des « hommes-fantômes », des humains améliorés comme les héros de ce manga : Bem, Bela et Belo. Ces trois personnages principaux, contrairement aux autres fantômes et monstres qui pullulent dans la ville, oeuvrent pour le bien en combattant leurs semblables. Panini Manga présente le remake du chef-d'oeuvre BEM, l'homme fantôme, une oeuvre controversée, mettant en scène la cruauté de l'homme à travers l'histoire de trois fantômes. Mosae Nohara signe ici la troisième et plus récente adaptation en manga de l'anime sorti au Japon en 1968, adapté en 2006 puis en 2019. Ses dessins irréprochables respectent le design assez ancien de l'oeuvre originale.
Je n'ai pas été convaincu par ce titre un peu particulier. BEM est en fait un shonen inspiré de la série TV culte « Yokai Ningen Bem » diffusée pour la première fois au Japon en 1968 et qui est considéré comme un chef d’œuvre du genre, rien que cela !
BEM commence comme une série policière avant de se terminer par des combats de monstre pour le contrôle d'un quartier d'une ville Libra City où se concentrent les riches et les pauvres d'un côté avec une mafia qui règne sans pitié. Des humains dit améliorés sèment la terreur avec leurs pouvoirs démoniaques.
On pourrait alors s'attacher aux personnages principaux mais l'alchimie ne se produit pas faute d'une mauvaise exploitation du récit par l'auteur. On s'ennuie ferme au point de ne pas savoir où il veut en venir au juste. Rien n'est vraiment crédible. Je n'ai pas pris de plaisir à cette lecture.
Le dessin est tout juste convenable et il n'apporte rien de particulier. Graphiquement, ce n'est pas au top question finesse. Tout semble être concentré sur l'action. Par ailleurs, certains phylactères sont agencés bizarrement ce qui complique inutilement la compréhension du récit.
Ce manga semble mélanger les genres entre le polar et le fantastique sans arriver à joindre les deux bouts. Bref, je ne suis pas preneur et je passe mon tour. C'est une mauvaise pioche pour moi. Cependant, ce manga pourra quand même plaire car il a encore ses adeptes au Japon avec son univers particulier.