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Seattle, au Lizard House, Koyuki et son groupe se donnent à fond pour ce qui pourrait être leur dernier concert aux Etats-Unis. S’ils ne parviennent pas remplir la salle du bar, ils diront adieu à leur rêve américain et Ryûsuke devra céder Lucille, sa guitare légendaire, à Kevin, le leader de F.V.E qui ne semble guère apprécier Beck. L’enjeu est de taille, le public difficile, mais le talent des jeunes Japonais pourrait conquérir les plus frileux et l’arrivée impromptue du célèbre Matt Reed des Dying Breed faire pencher la balance.
Le quatorzième tome de Beck ne dément pas le bon niveau de la série, ni sa tenue sur le long terme. Harold Sakuishi sait parfaitement doser les ingrédients pour rendre son shônen passionnant et prenant. Le rythme est soutenu sans être trop rapide et les évènements s’enchaînent sans à coup. Dans ce volume, le mangaka rend toute l’intensité d’un concert de rock, avec son ambiance débridée et ses dérives possibles – quand Matt Reed monte sur scène – même si cela reste encore modeste. L’émotion atteint son paroxysme car la réputation du groupe est en jeu et le lecteur se laisse happer par cette atmosphère mêlant tension et euphorie. L’accent est mis sur le ressenti des personnages, aussi bien Koyuki et sa bande que les spectateurs, pendant cette prestation, si bien que les dialogues s’effacent pour laisser la place à un dessin qui rend bien la vibration d’un tel moment. Les gros plans sur les visages et les cadrages transcendent le tout.
Vendu avec le tome 14, un DVD permet à ceux qui ne le connaîtraient pas déjà de découvrir le premier épisode de l’animé adaptant le manga. De qualité moyenne quant au graphisme, il est cependant fidèle aux débuts de l’œuvre. Dommage qu’on soit obligé d’acheter l’album avec le bonus et que, de ce fait, le coût du volume augmente un peu.
Beck poursuit sur sa lancée et ne cesse de tenir ses promesses. On en redemande.
>>> Lire la chronique du tome 9 de Beck
Les avis
Christophe C.
Le 04/12/2006 à 17:23:33
Encore un bon volume qui arrive à bien retranscrire les ambiances et la façon dont le publique de Bec est touché par la musique de se groupe mais au final on a quand même un album qui est lu plutôt rapidement. L'intérêt ne baisse pas et la suite est attendu avec impatience.