Le 24/02/2025 à 19:28:01
Si les aventures du White Knight de Sean G. Murphy sont développées dans une série principale en trois volumes de huit épisodes chacun, son univers – le "Murphyverse" – s’étoffe progressivement. En sus des épisodes spéciaux déjà dédiés à Mister Freeze et à Robin, voici deux deux mini-séries consacrées à Harley Quinn et à ses enfants (Batman: White Knight presents Harley Quinn 2021, #1-6 et Harley Quinn: Black + White + Red 2020, #6). Dans cette première mini-série – qui suit chronologiquement le tome 2 de la série principale –, Katana Collins, par ailleurs compagne de Murphy, imagine les prémisses de la relation entre Harley Quinn et le Joker / Jack Napier avant que ces deux-là ne deviennent les super-vilains que l’on connait. Cette trame de fond est doublée d’une enquête, brève mais intéressante, relative à des meurtres d’acteurs de cinéma à laquelle Harley Quinn collabore tantôt en civil, tantôt costumée. L’univers développé par Murphy est bien respecté et l’histoire est agréable à lire. D’autant plus que le dessin de l’italien Matteo Scalera est proche de celui de Murphy, quoique plus léger et pastel. L’album est intelligemment complété par une courte mais sympathique histoire d’amour avec Harley Quinn, en noir et blanc et rouge, scénarisée et dessinée par les mêmes auteurs. Il est toutefois regrettable qu’Urban Comics ait préféré opter pour une couverture de Murphy, probablement plus vendeuse mais trompeuse quant au contenu de l’album.Le 10/11/2021 à 09:27:36
L'album est construit comme une alternance entre l’enquête autour de ce « copycat » menée par un GTO (dépassé sans leader) et l’itinéraire de la rencontre entre Harleen et Jack Napier, bien avant que celui-ci ne devienne le Joker. Cette alternance permet de rentrer subtilement dans la trinité qu’est Harley: la veuve en galère avec ses marmots, l’héroïne en devenir et la psychiatre qui doit jouer entre son passé et sa dualité profonde. Modifiant profondément (à nouveau!) le passé du personnage et de la mythologie, Sean Murphy et sa compagne scénariste Katana Collins sortent assez franchement du canon super-héroïque pour proposer un très beau portrait de femme moderne. Excellement écrit, parfaitement dessiné, profond dans ses thématiques intrinsèques comme dans sa variation sur Gotham, Harley Quinn est un nouveau strike du Murphyverse et du Black Label, avec des conséquences qui peuvent être profondes. Sean Murphy semble totalement libre de tordre les personnages de DC dans le sens qu’il lui plait et tant qu’il se passionne pour eux on le suivra jusqu’au bout du monde.[...] Lire la suite sur le blog: https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/11/10/white-knight-harley-quinn/BDGest 2014 - Tous droits réservés