Le 07/09/2025 à 18:00:10
Au menu de ce troisième et dernier volume : Jonathan Crane à visage découvert, Harley Quinn et Poison Ivy qui se retrouvent – et dont la présence dans l’intrigue, jusqu’ici incongrue, trouve enfin son utilité – et un énième mano a mano entre le Chevalier noir et Peacekeeper-01 pour conclure de manière bourrine cet "État de terreur" qui n’aura véritablement atterré que le lecteur que je suis (Batman 2016, #115-117, Nightwing 2016 #85-86, Batman: Fear State Omega #1 et Batman: Secret Files - The Gardener #1). Au final, le run de James Tynion IV m’a paru d’un niveau assez moyen ; en tout cas pas au niveau de ceux de Scott Snyder et de Tom King qui les ont précédés. Certes, ces deux auteurs ont bénéficié d’un relaunch complet et ont également connu le creux de la vague – le Bat-lapin pour le premier, le mariage avorté pour le second – mais le travail de Tynion IV ne m’aura jamais emballé. C’est un Batman certes correct mais pas mémorable, il aura cependant eu le mérite de bénéficier tout du long du superbe dessin de Jorge Jiménez. Le découpage du run, en VF, en deux séries distinctes de format différent n’aura pas non plus contribué à le percevoir comme un ensemble cohérent. Enfin, un mot sur les couvertures de ces trois tomes. Si j’ai adoré la première, réalisée par Jorge Jiménez et parfaitement appropriée, je n’ai absolument pas compris le choix d’Urban Comics pour les deux tomes suivants. La couverture du tome 2 est en effet une reprise d’une planche intérieure et non une véritable illustration de couverture ; quant à celle du tome 3, elle est tirée d’un épisode qui ne se trouve même dans l’album. Bref, des choix regrettables d’autant plus qu’il existait deux jolis triptyques par Jorge Molina.BDGest 2014 - Tous droits réservés