Info édition : Mention "Première édition"...........Contient les épisodes US Dark Knights : Death Metal #5 + Dark Knights : Death Metal - Infinite Hour Exxxtrem ! #1 + Dark Knights : Death Metal - The Multiverse Who Laughs #1 + Justice League #53-57.
Résumé: Projetés au milieu des Crises qui ont maintes fois refondé leur Multivers, les héros de la Trinité, Batman, Superman et Wonder Woman ont trouvé un allié inattendu en la personne de Superboy-Prime. Mais cet ajout de poids leur permettra-t-il de renverser le Batman qui rit devenu omnipotent ? De son côté, la Ligue de Justice se reforme, commandée par Nightwing !
Empruntée il y a quelques années à la médiathèque, je n’ai jamais réussi à poursuivre cette mini-série foutraque au-delà de son deuxième volume. La grandiloquence et le verbiage de Scott Snyder eurent, dès les premières pages du premier épisode, raison de ma patience. Magnanime, j’ai récemment souhaité lui donner une seconde chance en concentrant mon attention sur la lecture de la trame principale. Malheureusement, même cette dernière va de Charybde en Scylla (Justice League 2018, #53-57, Dark Nights: Death Metal - Infinite Hour Exxxtreme! 2020, #1, Dark Nights: Death Metal 2020, #5 et Dark Nights: Death Metal - The Multiverse Who Laughs 2020, #1).
Les ties-in ont pour vocation de développer certaines intrigues ou personnages secondaires d’une plus grande histoire (tout en permettant à l’éditeur d’engranger quelques ventes supplémentaires). Dans le cas présent, ils sont beaucoup trop nombreux et, recueillis de manière exhaustive par Urban Comics, ils ne contribuent qu’à noyer le lecteur. Ainsi, il n’y a dans ce T3 qu’un seul épisode de la série principale. Des seconds couteaux de la Ligue de Justice jusqu’à cet idiot de Lobo, tout le reste du contenu n’est que remplissage à l’intérêt discutable. À l’échelle de la série, les 7 épisodes de Batman : Death Metal sont ainsi dilués dans près de 1000 pages de ties-in accessoires.
Les pages se tournent donc avec indifférence et, aux deux tiers de l’album, lorsque l’on retrouve enfin le cinquième épisode de la trame principale et le joli trait de Greg Capullo, l’intérêt pour ce gloubi-boulga d’anti-crise et de multivers noir a disparu.