Résumé: Il a croisé et affronté toutes les incarnations de la terreur dans les ruelles crasseuses de Gotham. Mais jamais Batman n’a affronté une telle menace. Au cœur de la forêt amazonienne, dans les ruines de temples mayas, le Chevalier Noir doit repousser une invasion venue tout droit de l’espace. Une invasion de créatures meurtrières prêtes à tout pour exterminer la race humaine. Une invasion d’Aliens. Hors de son environnement familier urbain, Batman pourra-t-il contrer cet impitoyable fléau ?
J’apprécie beaucoup les comics de Batman, le justicier de Gotham City. J’adore les films de la saga Alien. L’Alien crée par H.R. Giger est selon moi un monument dans l’histoire des monstres au cinéma. Mélanger ces deux univers assez différents était un pari risqué, mais tellement intéressant. Rien que la couverture met l’eau à la bouche. On y voit la moitié du visage de Batman et la moitié du visage d’un Alien, posés l’un contre l’autre. Ça n’est pas ce qu’il y a de plus original, mais c’est tellement efficace.
Au début de la lecture du comic, on a droit à une préface du très bon réalisateur Frank Darabont, qui a réalisé entre autres des films comme ‘les Évadés’ ou ‘La Ligne Verte’. Dans cette préface, il explique toute la passion qu’il a pour le dessinateur Bernie Wrighston. C’est carrément une lettre d’amour ! Sérieusement, il explique que certaines planches faites pour ‘Batman Aliens’ sont vraiment extraordinaires. Ça nous met encore plus d’eau à la bouche.
À la lecture de cette histoire, j’ai quand même été un peu déçu. Tout d’abord, l’histoire démarre trop facilement. On voit Batman parachuté dans une jungle, et il y rencontre des soldats. C’est un peu trop simple pour introduire une histoire, je trouve. Ensuite, les dessins ne sont pas vraiment terribles. En tout cas, ça ne vaut pas la couverture à laquelle on a eu droit. Le problème n’est pas vraiment avec les dessins, mais plutôt avec les couleurs. Les Aliens, par exemple, sont bruns, alors que dans les films, ils sont noirs. Ça m’a un peu gâché le plaisir, car pour moi, un Alien, c’est noir, pas brun. En même temps, s’il était tout noir, ça n’aurait pas facilité la tâche pour faire paraître les ombres et la profondeur des dessins.
J’en attendais vraiment beaucoup plus de ce cross-over. Ils auraient pu situer l’action ailleurs que dans un temple enfoui dans la jungle. C’est à chaque fois pareil. À croire que les Aliens n’existent que sur la jungle. Moi, j’aurais bien vu un Alien dans les rues de Gotham City. Ça aurait été différent.
J’ai donc été déçu de ce comic, même s’il n’est pas si mauvais que ça. On aurait simplement aimé plus d’inventivité.