Info édition : Noté "première édition en mars 2013".
Pas de DL mentionné.
Traduit du catalogue ONI PRESS.
Résumé: Un médecin aux méthodes peu orthodoxes. Une femme-flic qui en a vu d'autres. Des phénomènes inexpliqués. Hippocrate s'en retourne dans sa tombe !
(c) Atlantic BD
Tiré de son exil au bout du monde, le Docteur Randal Horne, brillant chirurgien devenu adepte d'une médecine excentrique à la limite du paranormal, doit rentrer à New York pour enquêter sur un tragique accident de laboratoire qui n'a laissé qu'un indice : le corps d'un homme sans tête.
Avec l'aide d'une détective incrédule du NYPD, Horne doit résoudre un mystère tant médical que scientifique aux frontières du fantastique.
Bad Médecine : une série intrigante, dérangeante, palpitante dans la veine de FRINGE, X-FILES et LES EXPERTS !
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n mort qui perd la tête, un flic aux allures de canidé, voici les dernières affaires auxquelles l’inspecteur(e) Huffman est confrontée. Heureusement, elle peut compter sur l’aide de Randal Horne pour affronter ces situations pour le moins inhabituelles. Et a priori, il ne s’agit là que d’une mise en bouche !
Avec Nouvelle lune, Atlantic BD, inaugure Bad medecine, série qui assume sa filiation avec Fringe. Au-delà d’une comparaison qui devra attendre quelques opus pour être clairement établie, il est toutefois déjà possible que constater une similitude de caractère entre Joely Huffman et Olivia Dunham, l'agent de la série TV, sans parler d’un certain attachement scientifique pour expliquer l’inexplicable.
Plus habitués à l'univers des X-men qu’aux policiers alternatifs, Nunzio Defilippis et Christina Weir, développent ici leurs deux premières intrigues. Si l’épisode d’ouverture offre une variation intéressante sur le thème de l’homme invisible, le deuxième s’avère plus convenu dans son traitement du mythe du loup-garou. Cependant, cet album introductif permet au couple de scénaristes américains de donner la tonalité – pour ne pas dire la couleur – puisque qu’hémoglobine et paranormal sont résolument à l’honneur.
Déjà associé à Christina dans Le tombeau, Christopher Mitten livre pour sa part une partition graphique en demi-teinte. La physionomie anguleuse de ses personnages comme les encrages marqués manquent de précision et sont la source de confusions qui nuisent à la fluidité d’un récit au découpage très serré.
De fait, Bad medicine constitue un honorable divertissement pour les amateurs insatiable de fringe science et de créatures hybrides. Pour les autres, il restera d’un intérêt plus relatif.