Résumé: Un couple avec enfant revient en ville après quelques années passées en pleine campagne. Même si cela ne va pas sans mal : les agents immobiliers leur rient au nez quand ils annoncent leur budget pour une location, le monde du travail a changé, il faut apprendre beaucoup de choses à leur fille de quatre ans. Mais ils redécouvrent aussi les bonheurs simples et le confort de la vie en ville : les trottoirs qui permettent de garder ses chaussures propres ! L'éclairage la nuit ! Les parcs qui n'ont pas besoin d'être entretenus ! Les films ! Et en V.O. si on veut ! Ah, quel bonheur que de vivre en ville...
«
Paris tu paries Paris que je te quitte
Que je te plaque
Sur tes trottoirs sales... »
La ritournelle est connue sauf que les joies de la cambrousse, ça va bien deux minutes. Enfin, cinq ans tout de même pour ce qui concerne Marc, Andréa et leur petite Mona. Ah les joies de la capitale ! Évidemment, il faut se remettre à la page, c’est que Paname, c’est « ze place to be », même si les apparts sont hors de prix. Autant dire que pour acheter, il faut s’endetter sur trois générations. Va pour la location, le relooking et l’indispensable smart-phone. Il y a du changement dans l’air ! Entre cauchemars et procrastination, Marc peine à trouver ses marques, Andréa investit dans une garde-robe sexy et Mona se fait des amies dans le parc : « Maman, j’ai déjà deux copines ! Une marron et une qui a sa mère déguisée en fantôme ! » .
Bref, Back in Town, c’est l’anti Retour à la terre, l’inventivité et la fraîcheur en moins. Si la fable citadine est souvent drôle, les dialogues relativement savoureux et certaines situations particulièrement bien vues, on s’y ennuie ferme. À voir si, en arrière-plan, l'intrigue qui se fait jour est de nature à changer la donne dans le prochain album. Mais pour reprendre l’expression de la mère Bignon, la logeuse de la petite famille, pour l’instant, c’est « mouton-dindon », soit... « couci-couça ».