Info édition : Couverture souple à rabats. Format 150 x 210.
Résumé: Les bébés ne naissent pas dans les choux ; les grands-mères vont les voler dans la forêt. Mais pas n'importe laquelle ! Une forêt fertile, où animal et végétal fusionnent en créatures incertaines ; une forêt magique, où les fleuves fécondent les fillettes et où Karl Jung donne sa langue au chat du Cheshire. Nous sommes au pays des fées, avec ses sorcières et ses cabanes mystérieuses, au pays des poupées, avec ses petites maisons et ses homuncules.
L'âge, le sexe, rien n'est fixé. Nous sommes dans l'imaginaire d'une enfant qui tente, avec ses livres et ses jouets, de s'expliquer le monde incompréhensible des adultes. Libérée des codes de la bande dessinée, Fanny Michaëlis réinvente les images délicieusement inquiétantes de Dulac ou Rackman, qui illustraient jadis les Contes de Perrault ou Les aventures d'Alice au Pays des Merveilles. Son histoire déroule ses épisodes oniriques dans une ambiance feutrée, douce et mystérieuse.
Peu de textes, car le dessin dit tout, odeurs, sons et couleurs. Sortis de la forêt, les bébés se reposent un peu, sur un petit lit de fer, dans le confort rassurant du ventre maternel. Vient le moment de naître et de perdre sa barbe, de vieillir et de perdre ses cheveux. Le père se métamorphose en son fils. LE fils se métamorphose en son père. Et déjà il faut retourner dans la forêt pour y mourir ou y renaître.
Ainsi va la vie, en un cycle sans fin.