- Informations sur l'album
- Au fond du rêve
- Au fond du rêve
- 2.17/5 (6 votes)
- Asie
- 58457
- Xiaoyu, Zhang
- Xiaoyu, Zhang
- Xiaoyu, Zhang
- 09/2006
- non coté
- Xiao Pan
- Format normal
- 2-940380-25-2
- 35
- 08/10/2006 14:22:56 (maj 12/08/2014 22:34:45)
- La chronique
-
Par A. Fogli
D ébordant d'imagination, un vieil auteur de science-fiction tombe dans le coma alors qu'il travaille comme un forcené sur sa nouvelle oeuvre. Dieu seul sait ce qui peut bien se passer dans sa tête, jusqu'à ce qu'un médecin le rejoigne dans ses rêves. Le malade enchaîne les délires fantastiques, s'autoproclamant héros d'une quête chevaleresque l'opposant à une mystérieuse sorcière. Le docteur espère réveiller son patient et va devoir imaginer toutes sortes d'échappatoires aux dangereuses situations auxquelles il est soumis...
Ne cherchez pas chez ce dessinateur une seule trace de ce qui caractérise une oeuvre asiatique classique. Adoptant plutôt un style rappelant les comics américains (le format donne déja le ton), Zhang Xiaoyu use de couleurs et d'images plus que des mots. Une fois l'enfance à la limite de la parodie du médecin passée, le pitch de départ fait penser au film The Cell bien que la suite s'avère beaucoup plus granguignolesque qu'une enquête explorant les arcanes de l'esprit. En effet l'humour est au rendez-vous tant dans le monde imaginaire que dans le monde réel. On regrette quand même forcément que le héros ne profite pas vraiment de son pouvoir comme il le pourrait, et certainement comme tout un chacun serait probablement tenté de le faire.
Le tout se lit très rapidement, avec un découpage réduit à sa plus simple expression, de grandes cases dans lesquelles on plonge et qui mettent bien en valeur les lieux du récit. Tout passe par la démesure : les onomatopées comme les chimères qui hantent les songes du vieillard.
Curiosité des éditions Xiao Pan, oscillant entre les genres, cette bande dessinée vise une cible floue. Cette oeuvre s'ouvre par curiosité, attire l'oeil mais peine à captiver quiconque et n'invite pas à la relecture de qui s'y serait perdu une première fois.
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