Résumé: Dans un monde où la science et l'homme font plus ou moins bon ménage, le professeur Tenma est profondément meurtri par la disparition de son fils Tobio, décédé dans un accident.
Tenma à l'idée folle de créer un robot à l'image de ce fils trop tôt disparu mais d'en faire une machine assez puissante pour être protégée de tout accident.
Ce robot, à la pointe de la technologie, a l'apparence d'un petit garçon, mais peut voler
et est doté d'une force herculéenne et d'une grande sagesse.
Toutefois, le professeur Tenma, déçu et désespéré car son robot ne peut pas grandir
rejette et abandonne le petit robot dans un cirque.
Le robot sera assez vite recueilli par le Professeur Ochanomizu, un scientifique dont le combat est justement de mieux intégrer les robots dans la société. Tobio est rebaptisé Astro.
Le professeur le traitera et l'éduquera comme un petit garçon normal, notamment en lui
procurant un environnement familial, un père, une mère, un frère, une soeur, tous robots.
Mais Ochanomizu fera surtout d'Astro un super-héros au service de la justice, de la
protection de l'humanité et de la bonne entente entre robots et humains !
Le meilleur des petites histoires d'Astro, le petit robot le plus connu de la planète, dans une édition anthologique en 5 volumes.
On n'attendait pas ce sixième volume venant s'ajouter à une anthologie qui avait été présentée comme "définitive" en 5 volumes, mais pourquoi faire la fine bouche : il suffit de se laisser emporter une fois de plus au fil des ses histoires aussi délirantes qu'émotionnellement intenses, et au final, de dire "Merci, Monsieur Tezuka", pour cet enchantement que la lecture des aventures de votre petit robot au grand coeur ne manque jamais de faire naître. Il y a, comme toujours, l'incrédulité devant les inventions fabuleuses de Tezuka (mention particulière ici à la "Panthère de l'Espace", un concept quasi surréaliste...), l'émerveillement devant la capacité qu'à Tezuka d'exprimer une intense poésie à partir des ressorts classiques d'une Science-fiction apocalyptique assez classique de l'imaginaire nippon, l'admiration devant la foi en l'humanité dont témoignent ces récits pourtant hyper-réalistes tant ils sont nourris de travers humains (soif de pouvoir, manipulations politiques, trahison cruelle, etc.). Et s'il y avait un septième tome à venir ?