Info édition : DL : 1er trimestre 1968, Editeur N° 268. Six imprimeurs pour l’EO Dargaud : Cité-Press N° 1247 ; DANEL N° 5943 ; DMC N° 895 ; Henon N° 240 ; MBP N° 1750 ; OFFSET PRESSE N° 592. Adresse Dargaud notée en page titre : 31, RUE DU LOUVRE, PARIS 2e.
Résumé: Abraracourcix a une crise de foie aiguë et Panoramix lui prescrit une cure thermale en pays arverne. Astérix et Obélix serviront d’escorte à leur chef. Pendant qu’Abraracourcix se soigne, nos amis en profitent pour faire du tourisme chez les Arvernes, plus précisément à Gergovie. En cours de route, ils croisent le tribun Tullius Fanfrelus, envoyé spécial de Jules César, et une bagarre éclate. Ecrasé par les deux Gaulois, le tribun en réfère à Jules César. Celui-ci est fou de rage. Il décide de faire une démonstration de force en défilant à Alésia sur le pavois que Vercingétorix avait déposé aux pieds de son vainqueur. César charge son tribun de retrouver le fameux pavois. Mais Astérix et Obélix vont lui mettre des bâtons dans les roues et le triomphe que devait connaître Jules César à Alésia sera celui d’Abraracourcix.
Un excellent album qui se passe en Auvergne, « pays des vins et des charbons ». Les auteurs insistent beaucoup sur l’accent auvergnat et jouent sur les mots en prononçant les « s » en « che », d’où des quiproquos assez amusants.
Le scénario est solide et renvoie nos deux héros à la recherche du bouclier de Vercingétorix. Cela donne lieu à des anecdotes sympathiques, comme celle sur la localisation d’Alésia qui reste un tabou pour tous les chefs de guerre gaulois.
Les situations sont particulièrement rocambolesques, comme celles qui amènent les Romains à fouiller dans le charbon. On notera que cet album donne une place plus importante que d’habitude au chef Abraracourcix. Celui-ci est obligé de faire une cure à Vichy. Cet épisode étant d’ailleurs un morceau d’anthologie. De plus, cet album propose, pour la première fois, la présence de sa femme Bonemine.
the cereal killer
Le 29/04/2015 à 21:59:52
Cet album est certes décevant par rapport aux précédents mais ça n’en reste pas moins un bon cru ,qui remone aux origines: la bataille d’Alésia !!! Avec les anciens combattants et tout. Donc 18,1/20. On va pas bouder non plus.
minot
Le 10/11/2011 à 15:03:31
Un poil moins bon que les 3-4 précédents mais excellent quand même. Un album qui permet aux auteurs de revisiter les mythes de Gergovie, d'Alésia et de Vercingétorix.
Toujours beaucoup d'humour (j'adore la caricature des usines Michelin) et de bagarres sympathiques, le tout dans une ambiance bonne enfant.
zoulous
Le 15/11/2006 à 10:12:20
C’est avec une certaine saveur, sans faire de mauvais jeux de mots que les auteurs s’en prennent cette fois-ci à la frénésie des cures thermales. Il faut dire que cette pratique est souvent une source reconnue de situations abracadabrantes. Et pour notre plus grande joie on voit ici un Abraracoucix au bord de la crise de nerfs. Et voir les pauvres curistes tenter vainement de voler un os d’Idefix est à se rouler part terre.
Avec cette histoire de bouclier Goscinny rafraîchit la mémoire de Cesar sur la résistance des gaulois. Et on découvre un nouveau personnage qui est assez important, il s’agit de la femme du chef Abraracoucix qui se nomme Bonemine.
Christophe C.
Le 30/06/2003 à 16:43:49
Cet album est bien simpatique et très drôle même si à mon avis ce n'est pas le meilleur que j'ai lu. Le thème historique de la guerre des gaules et plus particulièrement de la victoire romaine à Alésia (personne ne sait où c'est pas la peine d'insister : ) ) est très bien traité. On s'amuse bien du début à la fin et on passe un agréable moment de lecture.