Résumé: Londres. Mai 1997. Deux jeunes femmes sont sauvagement assassinées. La police soupçonne Brian Freeman d'être l'auteur de ces crimes odieux. Le jeune et fringant éditeur londonien est-il vraiment coupable ? Asphodèle affirme pour sa part que Freeman se trouvait avec elle au moment des faits. Le problème, c'est que la belle sorcière est aussi la maîtresse du présumé meurtrier et qu'elle manque d'objectivité. L'autre problème, c'est que Freeman lui-même ne semble pas absolument certain de son innocence. Le doute le ronge. Un doute alimenté par le souvenir obsédant de cette créature qui chaque nuit revient le hanter. Une créature qui ressemble à un ange mais dont l'influence possède la même couleur que ses ailes : aussi noire que la nuit.
B
rian Freeman, sous l'emprise d'un Stryge, est chargé de tendre un piège à sa compagne Asphodèle. Cette dernière, secondée par Angela Cooper et Graham Gallagher, veut affronter les Stryges afin de libérer son ami. Pourquoi ces derniers s'intéressent-ils tant à Asphodèle ? Quels liens y a-t-il entre ces monstres et le père de l'héroïne, à savoir Satan en personne ?
Suite et fin de ce deuxième diptyque de la série qui se situe chronologiquement avant le premier. Corbeyran a visiblement beaucoup d'ambitions pour cette série, au moins commercialement parlant, et cela passe par une utilisation des Stryges, filon qui a déjà fait ses preuves. Toutefois, après un premier tome agréable amenant une touche intéressante, celui-ci est plus indigeste. En effet, comme dans le premier cycle, Asphodèle va plonger dans une dimension parallèle pour affronter son père Satan, laissant son enveloppe terrestre dépendante d'un mystérieux masque que ses ennemis voudront détruire. Mais la sauce ne prend pas car même si on en apprend un peu plus sur ses origines, Asphodèle n'est pas un personnage attachant. Par ailleurs, si les Stryges avaient pris la vedette dans le premier tome, ils jouent ici un rôle des plus secondaires au point que l'on se demande quel est l'intérêt de les faire intervenir.
Defalli, quant à lui, continue à nous servir un graphisme soigné et honorable, si l'on excepte certains gros plans hasardeux sur des visages. En revanche, les mise en couleur est toujours aussi glaciale et peu avantageuse.
En 2006, les éditions Delcourt annoncent 6 albums d'Asphodèle qui paraîtront bimestriellement. C'est un pari commercial osé dont la réussite devra à tout prix passer par des récits plus captivants et surprenants.
Les avis
BIBI37
Le 10/02/2010 à 22:48:39
Fan d'asphodèle ou des Stryges passez votre chemin.
Le scénario nous livre une histoire trop peu originale ou trop raccourcie pour nous captiver.
Coté dessins ils sont irréprochables mais restent perfectibles.
Une grosse déception.
5/10.
Christophe C.
Le 18/03/2006 à 17:47:11
Globalement dans cet album l'histoire tourne un peu en rond et n'aboutit pas vraiment à grand chose. L'histoire n'avance pas vraiment que ce soit au niveau de l'univers des Stryges dont on en apprend pas des masse ou au niveau de l'histoire d'Asphodèle la seule vrai explication que l'on ai c'est la raison pour laquelle elle refusera par la suite de se rendre dans la dimention où se trouve son "père". Bref l'intrigue est globalement assez inutile