Info édition : Pas d'AI
Avec jaquette / couverture en vernis sélectif
Résumé: Dans le monde d'Artelier, des artisans de génie, les Masterpiece, possèdent un pouvoir qu'on dit accordé par la main de dieu. Les objets et les vêtements qu'ils fabriquent recèlent une puissance magique capable de réaliser tous les souhaits. Makumo, jeune apprenti, découvre un jour qu'il a la capacité exceptionnelle de plier le tissu à sa volonté. Accompagné de Kiriku, un autre prodige aux talents exceptionnels, il se lance dons une quête destinée à explorer toutes les possibilités que leur offre ce mystérieux talent ! Mais très vite, leur chemin va croiser celui des membres d'une mystérieuse organisation qui multiplie les assassinats aux quatre coins du monde. Ils ne vont pas tarder à découvrir que ces crimes ne sont que la première étape d'une macabre machination derrière laquelle se cachent de redoutables Masterpiece !
A
pprenti couturier, Makumo s’imagine posséder les dons exceptionnels d’un des artisans de génie, appelés Masterpiece, qui peuplent les légendes. Dans le cadre d'un concours organisé par le roi de Clothe, il remporte une paire de ciseaux qui a appartenu à un de ces Maîtres et parvient à en tirer la puissance. Malheureusement, nul ne le croit lorsqu’il affirme détenir des pouvoirs de Masterpiece, ses amis encore moins que les autres. L’arrivée d’un étranger capable de transformer les cailloux en pierres précieuses titille sa curiosité et attire toute la ville. Attendant le soir pour interroger l’homme sur ses prodiges, Makumo le surprend en pleine discussion avec un complice. Démasqués, les imposteurs s’en prennent au garçon qui recourt aux derniers vêtements magiques qu’il a taillé pour sortir de ce mauvais pas…
Suivre les aventures d’un tailleur, voilà qui peut-être original. Le faire dans un univers de fantasy, ça l’est déjà un peu moins. Lorsqu’il s’agit en outre d’une quête et qu’il est question de capacités hors du commun, le postulat de départ prend une allure déjà nettement plus classique. Ce qui est confirmé par le déroulement même du récit concocté par Yen Hioka. Sans grande surprise, Artelier Collection s’inscrit dans la lignée de la majorité des shônen : un personnage principal généralement charismatique, du moins sympathique, une galerie de protagonistes – bons ou méchants - bien léchée, une bonne dose d’humour bon enfant et une série de tribulations qui commencent fort pour, souvent, finir par tourner en rond. Après la présentation succincte du héros et de ses aspirations, l’auteur offre une première confrontation qui, si elle lance en quelque sorte la carrière de Makumo, s’avère plutôt caricaturale dans son déroulement. Légèrement plus subtile, la deuxième rencontre joue encore sur les grosses ficelles et il faut attendre de dernier tiers du volume pour que l’intrigue prenne un tour moins rocambolesque et plus sensible, mais aussi pour voir enfin Makumo réfléchir réellement à la création d’un vêtement avant de couper dans le tissu… Côté dessin, malgré un découpage et une mise en page soignés, le trait, assez plaisant, ne se démarque guère des stéréotypes du genre et ne possède pas ce petit plus qui inciterait à avaler les tomes rien que pour régaler l’œil.
Ni franchement insipide ni vraiment exceptionnel, ce premier tome case Artelier collection dans le ventre mou de la production manga.
Les avis
Erik67
Le 02/05/2021 à 08:56:25
Si je me place dans un contexte de lectorat jeune et aimant les jeux vidéos, alors oui ce manga est plutôt bien conçue malgré un manque certain d'originalité et des situations vraiment tirés par les cheveux.
C'est également un shonen qui met à l'honneur les artisans qui crée des choses de la vie quotidienne dans leur atelier. Certes, il y a tout un monde de magie dans ce monde moyenâgeux où la compétition règne.
En effet, le héros est un jeune tailleur qui rêve de se surpasser. Il possède des pouvoirs qu'il doit apprendre à maîtriser. Cela rappelle bon nombre de mangas, bd ou comics mais avec un habillage différent.
J'avoue avoir eu beaucoup de mal à m'intéresser aux enjeux. Cela devient vite lassant car cela ne décolle jamais. A noter un graphisme assez enfantin.