Info édition : Page de garde en couleurs. Avec jaquette illustrée.
Résumé: Florence. Début du XVIe siècle.
Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l'art s'épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville...
Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n'était pas concevable qu'une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d'Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette aristo déjantée ?
Nous avions quitté la jeune Arte dans une très mauvaise posture. Là voilà obligée de fuir, de tout quitter pour être portraitiste à la cour royale de Castille en accompagnant Dame Irène dans un périlleux voyage.
Jusqu'ici , on suivait le combat d'une femme qui voulait devenir artiste dans la Florence du XVIme siècle ce qui n'était guère une chose aisée en cette époque peu propice aux femmes. On perd un peu de vue cette trame générale pour se lancer dans l'aventure des intrigues de cour.
Ce tome demeure néanmoins un tome de transition vers la nouvelle vie de notre héroïne Arte. Elle aura encore l'occasion de dire au-revoir à son maître Léo sachant que la relation est toujours resté très convenue. Il n'y aura pas d'effusion de sentiments. Léo reste toujours aussi taiseux. Pour autant, une surprise de taille attend notre héroïne dans ce tome où elle sera confrontée à son passé.
On va laisser sa chance à ce titre qui commence un peu à s'éterniser au lieu de conclure en beauté sur une note positive. Les planches demeurent toujours d'une très grande richesse avec une mangaka qui a peaufiné un style extrêmement plaisant pour la lecture.