Info édition : Avec jaquette illustrée, sens de lecture d'origine (droite vers gauche), et deux pages en couleur. Clair Obscur est crédité pour l'adaptation graphique.
Résumé: Le monde est devenu une zone de non-droit, une terre désolée où grouillent démons et criminels de tout poil. Au bord d’une route, la famille de Sona Yuki est assassinée par des bandits. Marqué au fer rouge, le jeune garçon agonise dans un désert aride quand surgit Garami, une marchande d’armes qui lui propose un choix cruel : céder à la facilité en s’abandonnant à la mort ou bien choisir la survie dans un monde hostile et sans merci.
Lorsqu’il accepte cette main tendue, Sona découvre que l’inconnue n’a pas menti : jusqu’à ce qu’il ait remboursé sa dette, il restera l’esclave de la jeune femme. Son destin est désormais lié à celui de Garami… et plus d’une fois au cours de leur périple, il regrettera de ne pas avoir préféré la mort.
The Arms Peddler est une série manga assez sympathique à la lecture mais très bourrin dans le fond. Elle exploite des situations maintes fois vues au cinéma. Elle joue sur les gros sentiments mais pas avec finesse. On voit les choses un peu grosses comme une maison.
Il y a des éléments qui rappellent le western alors qu’on se situe dans un monde post-apocalyptique sombre et quelque peu violent. La scène d’ouverture avec la caravane qui se fait attaquer en plein désert est un exemple assez caractéristique pour illustrer mon propos. C’est une ambiance assez intéressante avec tout de même une touche de dark fantasy. Zombie et nécromancien seront également au programme !
Le graphisme semble également tenir la route. Bref, c’est une série qui a son quota minimum pour plaire surtout à un public peu exigeant et jeune. On croisera beaucoup de monstres assez ridicules comme dans des mangas classiques de combat. Le manque de densité psychologique des personnages ne sera pas le fort non plus. Bref, il faut aimer cette série pour ce qu’elle est. A noter également une parution qui semble interminable pour de nombreux fans.