Info édition : Avec jaquette illustrée. Sens de lecture d'origine (droite vers gauche). Thomas Lameth est crédité pour la correction.
Résumé: Lashil est un jeune garçon fasciné par l'existence d'une cité volant dans le ciel. Un jour, il rencontre la jeune Leana, qui affirme être la princesse de l'empire céleste d'Ariadne... C'est le début d'une quête dans un vaste monde inconnu !
A
dolescent fougueux rêvant d’explorer d’autres horizons, Lashil mène une existence assez morne auprès de l’homme qui l’a recueilli et de ses deux sœurs adoptives. Sa rencontre avec Leana, princesse fugitive de l’empire céleste d’Ariadne, va bouleverser son quotidien et révéler son secret : sa capacité à manier le pouvoir du photon. Ensemble, les deux jeunes gens partent à l’aventure, les soldats et robots impériaux sur les talons.
Connu pour sa série Claymore, Norihito Yagi revient avec une nouvelle saga ancrée dans un univers aux allures fantastiques, mêlant dons hors du commun, technologie perdue et créatures chimériques. Ce premier tome introduit les principaux protagonistes et met en place une intrigue qui se révèle rapidement riche en rebondissements. Le duo de héros fonctionne bien, se montrant à la fois complémentaire et attachant. Alors que le garçon plaît par son enjouement et son optimiste inébranlables, tout en faisant sourire par ses manières un peu rustres, la damoiselle prouve que, sous ses dehors fragiles et malgré son handicap, elle n’a pas froid aux yeux.
Les présentations faites, le récit se poursuit à un rythme plutôt soutenu, alternant découvertes, explications et action. Les adversaires, humains dotés ou non d’armures mécaniques et bêtes dangereuses, se succèdent, ne laissant guère le temps de souffler à la paire Lashil/Leana. Au fur et à mesure que l’histoire progresse, des éléments neufs s’ajoutent, complexifiant les enjeux. Il reste cependant un peu dommage que tout aille vite, car certains aspects auraient mérité que l’auteur s’y attarde.
Côté graphisme, le lecteur retrouvera avec plaisir le style de Norihito Yagi. Si le visage de l’héroïne rappelle celui de Claire dans Claymore, les personnages demeurent cependant bien caractérisés et identifiables. Le trait, fin, souligne les expressions, allant jusqu’à les exagérer par moments. Par ailleurs, le mangaka livre également un bestiaire fourni, une variété de peuplades aux attributs animaliers, ainsi que des mecchas de belle facture. Le découpage assure une bonne lisibilité, tandis que les hachures de vitesse viennent soutenir efficacement les nombreuses scènes de combats.
Plein d’entrain, ce volet initial d’Ariadne – L’empire céleste procure un agréable moment de détente.