Le 02/04/2018 à 19:04:02
Un deuxième album toujours aussi prenant où s’entremêlent espions, empoisonneurs et sorcières en tous genres. Trémalchio, personnage malfaisant, fait son apparition et vient réclamer son dû. Il s'agit de Primigénia qu’il avait gagné lors d’une partie de dés avec son père. Le mariage est alors inévitable. Pourtant, Primigénia lui fera payer fort cher mais deviendra le jouet d’Arbacès (Référence à Alix ?) l’espion de l’empereur Constance. Hélène rejoint son époux Julien et lui avoue que c’est à la demande de Constance. Il lui a demandé de l’espionner. Julien n’est pas dupe et avait deviné cela. Cet aveu rapprochera le couple. Hélène tombera enceinte et tentera tout pour que Primigénia devienne son amie. Mais pour celle-ci seul l’amour de Julien compte. Julien souhaite aider son ami Maximus. Il demande alors à Milius de se rendre dans la ville dévastée de Colonia Agrippina (Cologne) pour retrouver la devineresse Placidia. Celle-ci est l’arme manipulatrice de Maximus qui se sert de ses visions pour s’enrichir. Mais elle refusera toute nouvelle entourloupe menée par son mentor et délivrera une dernière vision à Julien. Il deviendra le nouveau César Auguste amené à régner sur tout le monde romain. Les manipulateurs ont la part belle dans ce volume. Que ce soit Constance, Primigénia, Trémalchio, Arbacès ou encore l’eunuque Eusèbe, on ne sait plus où donner de la tête. Le dessin n’est pas encore totalement maitrisé mais les couleurs sont toujours aussi chatoyantes. Les messagers romains empalés page 47 font penser à Alix et Enak. Je pense que c’est voulu et c’est très drôle même si cela peut en choquer plus d’un.BDGest 2014 - Tous droits réservés