Résumé: Seule après l’Apocalypse, elle doit survivre…
Aria est sur cette planète depuis longtemps, trop longtemps. Seule, au milieu des épaves de robots géants, des ruines urbaines et des tribus sauvages qui s’entredéchirent. Seule dans sa mission qui n’en finit plus.
Heureusement que son chat est là pour lui tenir compagnie.
A
ria est seule sur une planète dévastée. Dans une cité en ruines, elle doit retrouver un photon magistral, une source d’énergie parfaite pouvant créer un éden comme un enfer si elle est détournée en arme. Il lui faut également éviter des survivants retournés à l’état sauvage qui s’entretuent avec application.
La nouvelle œuvre d’Andrew Maclean (Head Lopper est un récit post-apocalyptique qui démarre sur des bases intéressantes, à défaut d’êtres spécialement surprenantes. Malheureusement, rapidement l’aventure patine et sonne creux. L’intrigue n'est finalement guère épaisse, le contexte aussi peu développé qu'exploité et la fin totalement anodine et frustrante. Le fait que l’héroïne, malgré une caractérisation relativement sommaire, soit assez charismatique ne suffit pas à relever l’intérêt. De plus, graphiquement, si le style semi-réaliste faisant fi des règles de proportion s’avère attractif grâce à la gestion des aplats de couleurs et des cadrages, il échoue bien trop souvent à rendre les scènes d’action lisibles et marquantes.
Il y a de bonnes idées dans Apocalyptigirl, mais leur agencement est bien trop faible pour retenir l’attention.