Résumé: Un mystère à éclaircir ? Un monstre à décimer ? Angus est le chat de la situation ! À Fantasy-central en ce moment, le « chaventurier » ne chôme pas : des créatures épouvantables s’en prennent à la population, un nécromancien revient après 500 ans d’absence, un étrange coffre qui refuse de se faire la malle lui colle aux basques…
Accompagné de Liya l'apprentie baroudeuse, de Book le fantôme bibliothécaire, et de Mimic le coffre magique, Angus devra faire face à de terribles dangers et réussir, autant que possible, à payer son loyer… Au vu de toutes ces pressions, on comprend mieux pourquoi il a si mauvais caractère !
À
Fantasy-Central, croiser un monstre n’est pas si rare que cela. Heureusement, quelques aventuriers courageux bravent le danger pour affronter les vilaines bébêtes et protéger la population locale. Angus est l’un d’entre eux. Pas forcément impressionnant au premier abord, le matou s’avère pourtant être un remarquable combattant, notamment grâce à son épée magique. Souvent de mauvais poil (forcément, un chat…), il voit d’un très mauvais œil la proposition de Liya qui lui demande de devenir son mentor. Mais la jeune fille sait être convaincante et voilà Angus désormais accompagné d’un nouveau pot de colle. Pendant ce temps, un vilain démon sort de son sommeil et souhaite retrouver un vieux grimoire…
La jolie pastille rouge collée sur la couverture ne laisse pas de place aux doutes : cette nouvelle série est bien réalisée par « le dessinateur du Collège invisible ». Donsimoni, qui est pour l’occasion également scénariste, emprunte d’ailleurs de nombreuses recettes testées dans la célèbre saga publiée chez Soleil : un brin de magie, des monstres pas beaux-rigolos, des méchants maladroits… Quant au héros, il ne porte pas de lunettes, ne fréquente pas une célèbre école de sorciers mais possède une douce fourrure rousse et soyeuse et surtout un sale caractère. Si ce premier tome s’adresse forcément à un jeune public, une touche d’impertinence supplémentaire avec une dose de folie en plus n’auraient pas été inutiles. L’aventure est agréable, le dessin soigné, quelques mimiques empruntées au code du manga étant utilisées.
Conclu par un joli carnet de croquis, Le Chaventurier permet de faire connaissance avec un nouveau venu dans la grande famille des héros du 9ème Art. Il aura l’occasion de sortir ses griffes et de montrer de quoi il est vraiment capable dès le mois de janvier prochain et la sortie du deuxième tome, Gardopolis.