Info édition : Noté "Première édition". Davíd Rubín est crédité au prologue.
Résumé: Après quelques années passées loin de chez lui, Jesús revient dans son quartier des bas-fonds d’une banlieue andalouse où se côtoient violence et adversité. Il espère en secret y retrouver Irène, son ancienne fiancée, devenue mère après son départ et qui survit depuis en se prostituant.
Avec l’aide de Fae, son ami d’enfance, il tente d’échapper à la délinquance et à la marginalité, en trouvant du travail. Mais Vargas, le frère exalté de son ami qui lui voue une haine tenace, va raviver les braises d’un passé jusque-là enfoui.
Véritable tragédie flamenca où la musique et la poésie se mêlent en filigrane à l’histoire, El Irra nous livre ici un portrait sans concession d’un monde qu’il connaît si bien mais qui laisse transparaître, au-delà de la dureté, de la violence omniprésente et de la désespérance, un chant d’amour lancé à sa terre.
Personnellement, je préfère ne rien voir au ciel et rester sur terre le plus longtemps possible. Il faut sans doute avoir la foi pour y aller. Au temps des sacrifices humains, je pense que cela faisait sans doute recette.
Je n’ai pas aimé cette œuvre dramatique car le graphisme est très anguleux au niveau des personnages si on veut prendre un exemple. Par ailleurs, cette descente dans les bas-fonds avec ce langage plus qu’argotique n’est pas ma tasse de thé.
Quant à la pseudo-poésie et les passages en langue étrangère non traduit, cela m’a très vite gavé. Ce n’est plus comme cela qu’il faut faire de la bd. C’est totalement un concept dépassé qui n’attire plus l’attention. Mais bon, chacun fait comme il veut. Il ne faudra pas s’étonner après du résultat sur les ventes.