Un peu de féminité dans ce monde de héros masculins, ça fait du bien ! Edith Hardy mène son enquête avec classe, accompagné du jeune et intrépide (mais parfois agaçant) Victor. Belles planches avec une reconstitution efficace du Paris des années 50. On sent l'influence de Tardi dans le dessin mais aussi dans le scénario ("Brouillard au Pont de Tolbiac", de Nestor Burma). Les couleurs auraient gagné à être plus vives. La planche 1 est superbe.
Saint -Jean
Le 22/11/2015 à 17:58:07
Le scénario nous plonge dans Paris, en 1955, où la jolie veuve, Edith Hardy a fondé une agence de détectives privés. Cette histoire aux élans féminins car on y traite de la conditions de la femme après guerre, on y parle du vol d’une formule de parfum.
L’intérêt scénaristique vient aussi de la rencontre du jeune Victor, seul collaborateur d’Edith. Le dessin de Christin peut paraître « vieux jeu » mais l’atmosphère fifties est au rendez-vous.
voltaire
Le 29/03/2008 à 16:35:01
Après avoir notamment commis ensemble « La diva et le Kriegspiel » , « La voyageuse de la Petite Ceinture » et « Paquebot », voici que Christin et Goetzinger commettent ensemble une nouvelle série.
La veuve d’un agent de change, la fameuse Mme Hardy, a du pour subsister ouvrir une agence de détective privé. Un industriel du quartier lui demande de retrouver un jeune ingénieur chimiste qui a disparu.
« Industriel » ? « Quartier » ? Depuis quand les industries sont dans le cœur des villes ?
Car la grande réussite de l’album, plus que l’histoire –plaisante mais sans plus-, est d’avoir situé l’action dans le Paris des années 50 et plus particulièrement dans le 12ème arrondissement, quartier populaire par excellence.
Et ça, c’est vraiment un régal !